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Vallourec confirme ses objectifs pour 2013 après la hausse de ses résultats au T3

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PARIS (Dow Jones)-- Résultats de Vallourec - Troisième trimestre : - Objectifs financiers confirmés pour 2013 - Les effets de change et une moindre demande au Brésil devraient peser sur les résultats de 2013 et 2014 - Hausse de 15,4% du résulta

PARIS (Dow Jones)-- Résultats de Vallourec - Troisième trimestre :

- Objectifs financiers confirmés pour 2013

- Les effets de change et une moindre demande au Brésil devraient peser sur les résultats de 2013 et 2014

- Hausse de 15,4% du résultat brut d'exploitation au T3

- Le chiffre d'affaires a progressé de 3,4% au T3

- Le résultat net a crû de 29% à 80 millions d'euros au T3

L'ESSENTIEL:

Vallourec (VK.FR) a confirmé jeudi ses objectifs financiers pour 2013, après avoir bénéficié d'une hausse de ses bénéfices et de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, portés par une bonne performance de l'activité pétrole et gaz.

Le fabricant de tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière continue de viser pour l'exercice en cours une progression des volumes et du chiffre d'affaires, ainsi qu'une amélioration du taux de marge brute d'exploitation.

"Cette amélioration de la performance du groupe sera toutefois freinée par la faiblesse actuelle du real brésilien et l'affaiblissement récent du dollar par rapport à l'euro, ainsi que par l'ajustement temporaire de la demande OCTG [tubes à haute valeur ajoutée, ndlr] au Brésil", a prévenu Vallourec dans un communiqué.

Fin septembre, le groupe avait déjà averti que la dépréciation du real brésilien et une baisse "temporaire" de la demande au Brésil allaient peser sur ses marges en 2013 et en 2014. Cette annonce avait fait chuter le cours de Bourse de Vallourec de 8% en une séance.

Au troisième trimestre, les effets de change ont pénalisé à hauteur de 8% le chiffre d'affaires de Vallourec. Mais cet impact négatif a pu être compensé par de plus forts volumes, notamment dans l'activité pétrole et gaz.

Le chiffre d'affaires ressort ainsi en hausse de 3,4% à 1,4 milliard d'euros. Le résultat brut d'exploitation (Ebitda) a pour sa part progressé de 15,4%, à 240 millions d'euros.

La marge brute d'exploitation s'est établie à 17,4%, contre 15,6% au troisième trimestre de 2012.

De son côté, le résultat net part du groupe a crû de 29% à 80 millions d'euros.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Les résultats de ce troisième trimestre et des neuf premiers mois de l'année sont d'abord le reflet de la bonne performance réalisée par l'activité Pétrole et gaz. Celle-ci, en raison d'importantes livraisons de produits premium à la fois au Moyen-Orient et au Brésil sur le marché de l'offshore profond, représente environ 67% du chiffre d'affaires total du groupe au troisième trimestre. Aux Etats-Unis, le groupe a enregistré une hausse des volumes grâce à une offre élargie de produits et services permise notamment par la mise en opération du nouveau laminoir. Le marché continue néanmoins d'être principalement orienté vers le pétrole de schiste, avec pour conséquence un mix produits qui s'oriente vers davantage de connexions semi-premium à plus faible marge. Les autres activités du groupe, en revanche, évoluent dans des conditions de marché toujours peu favorables", a déclaré le président du directoire de Vallourec, Philippe Crouzet.

LE CONTEXTE:

Dans une note publiée jeudi matin, les analystes de Credit Suisse ont jugé la publication des résultats du troisième trimestre "cruciale pour la confiance des investisseurs". L'avertissement sur résultats lancé fin septembre a semé le doute sur la capacité du groupe parapétrolier à redresser ses comptes après avoir enregistré une chute de moitié de ses bénéfices en 2012.

Dans un contexte de changes défavorables, Vallourec souffre d'un ajustement de la demande de Petrobras (PETR4.BR) qui devrait se prolonger jusqu'à la mi-2014. Le géant brésilien du pétrole veut renforcer la production de ses puits existants plutôt qu'en construire de nouveaux, ce qui va se traduire par une demande moins importante en produits à plus forte valeur ajoutée.

Aux Etats-Unis, le groupe pâtit de la faiblesse de la demande pour le secteur du gaz de schiste, au profit de celle du pétrole de schiste, moins bien margée. Par ailleurs, une surcapacité à moyen terme sur les produits premium pourrait exercer des pressions sur les prix.

Toutefois, Vallourec a investi en masse pendant la crise pour s'adapter à l'évolution de la demande et pourrait profiter rapidement d'une croissance de celle-ci, notamment dans le secteur pétrolier au Brésil et dans celui des hydrocarbures non conventionnels en Amérique du Nord.

A la Bourse de Paris, le titre a clôturé jeudi à 43,60 euros, ce qui porte son rebond depuis le début de l'année à 10%.

COMMUNIQUES FINANCIERS DE VALLOUREC :

http://www.vallourec.com/fr/finance/

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@dowjones.com

(END) Dow Jones Newswires

November 07, 2013 12:08 ET (17:08 GMT)

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