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Vicat: légère baisse des résultats en 2013

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- Vicat maintient son dividende à 1,50 euro par action - Le résultat net a reculé de 7% à 120 millions d'euros en 2013 - Le groupe prévoit des conditions de marché contrastées selon les pays en 2014 Résultats de Vicat - Exercice 2013 : L'ESSE

- Vicat maintient son dividende à 1,50 euro par action

- Le résultat net a reculé de 7% à 120 millions d'euros en 2013

- Le groupe prévoit des conditions de marché contrastées selon les pays en 2014

Résultats de Vicat - Exercice 2013 :

L'ESSENTIEL:

PARIS (Dow Jones)--Le cimentier familial Vicat (VCT.FR) a dit lundi s'attendre à des conditions de marché encore difficiles en France et en Italie cette année, après avoir fait état d'une baisse de ses résultats en 2013.

L'an dernier, le résultat net du groupe a reculé de 7%, à 120 millions d'euros, pénalisé par un contexte difficile en Egypte et par des effets de change défavorables.

Le résultat brut d'exploitation consolidé (Ebitda) a quant à lui diminué de 2,4%, à 427 millions d'euros. A périmètre et change constants, cet indicateur progresse toutefois de 0,3% sur la période. Début février, Vicat avait prévenu que son Ebitda annuel devrait être stable à périmètre et taux de change constants par rapport à 2012.

Déjà publié, le chiffre d'affaires a reculé de 0,3% en 2013, à 2,3 milliards d'euros, en raison de la baisse des volumes en France et en Egypte, de pressions sur les prix en Inde et au Sénégal ainsi que d'effets de change défavorables.

A l'inverse, le groupe a profité d'une reprise progressive de l'activité aux Etats-Unis et d'une bonne dynamique en Suisse, au Kazakhstan, en Turquie, au Sénégal et au Mali.

Le groupe n'a pas fourni de prévisions financières chiffrées pour 2014 mais a indiqué s'attendre à une légère contraction de ses ventes en volume en France, dans un contexte "légèrement favorable" en termes de prix. Les ventes devraient également baisser en Italie, mais continuer à progresser aux Etats-Unis, où les prix devraient par ailleurs bénéficier d'une forte hausse à compter du deuxième trimestre.

LE COMMENTAIRE DE L'ENTREPRISE:

"Vicat enregistre en 2013 une bonne résistance dans un environnement contrasté. A périmètre et taux de change constants, le groupe affiche une rentabilité opérationnelle stable bénéficiant de progressions sensibles de ses performances en Turquie, au Kazakhstan et en Suisse. La reprise désormais confirmée de l'activité aux Etats-Unis aura permis au groupe de renouer avec un Ebitda positif dans cette région et de compenser les effets d'une situation concurrentielle tendue en Inde et de l'environnement sécuritaire dégradé qui a prévalu en Egypte en 2013", a déclaré Vicat dans un communiqué.

"Avec le démarrage de l'usine greenfield de Vicat Sagar en Inde, le Groupe Vicat a achevé l'important programme d'investissements qui lui a permis de considérablement renforcer sa diversification géographique tout en posant les jalons d'une croissance rentable pérenne. Vicat s'attachera désormais à tirer progressivement bénéfice des investissements réalisés au cours des 8 dernières années, en s'appuyant sur ses fortes positions de marché afin de maximiser sa génération de cash-flows et continuer à réduire son niveau d'endettement", a ajouté le groupe.

LE CONTEXTE:

Vicat a annoncé vendredi que son directeur général, Guy Sidos, serait nommé PDG du groupe de matériaux de construction après l'assemblée générale prévue le 6 mai prochain, en remplacement de son président historique, Jacques Merceron-Vicat.

Guy Sidos est le gendre de Jacques Merceron-Vicat. Il appartient à la septième génération de la famille Vicat.

Fondé par Louis Vicat, ingénieur général des Ponts et Chaussées et inventeur du ciment artificiel en 1817, Vicat compte 7.400 collaborateurs répartis dans 11 pays. Le cimentier a massivement investi ces dernières années pour se développer dans des zones à plus forte croissance. Cette stratégie lui a permis de doubler sa capacité de production de ciment, dont 70% est actuellement disponible dans les pays émergents.

Désormais, le producteur de matériaux de construction réduit la voilure sur ses investissements industriels afin d'alléger le poids de sa dette nette, qui a atteint 1,07 milliard d'euros fin 2013, contre 1,14 milliard d'euros un an auparavant. L'année dernière, le groupe a ainsi investi à hauteur de 174 millions d'euros, contre 287 millions d'euros en 2012.

-Blandine Hénault et Thomas Varela, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 72; thomas.varela@wsj.com

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(END) Dow Jones Newswires

March 10, 2014 13:40 ET (17:40 GMT)

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