Wall Street: +0,4% hebdo, Nasdaq au zénith, VIX au plancher.

(CercleFinance.com) - La 'hausse du vendredi', le cas de figure incontournable dans toute phase de hausse orchestrée à grand coups d'algorithmes, s'est imposé sans surprise à la veille du weekend. L'indice Dow Jones qui s'est effrité de -0,1% (

(CercleFinance.com) - La 'hausse du vendredi', le cas de figure incontournable dans toute phase de hausse orchestrée à grand coups d'algorithmes, s'est imposé sans surprise à la veille du weekend.

L'indice Dow Jones qui s'est effrité de -0,1% (à 17.635Pts) constitue l'exception qui confirme la règle: le S&P-500 a grappillé +0,02% (à 2.040Pts), le Nasdaq Composite s'est adjugé +0,18% à 4.688,5... et le 'VIX' s'est détendu de -3,5% à 13,3%, confirmant le renforcement de la sérénité des investisseurs après 4 hausses en 5 séances et 16 à 17 hausses sur 21 séances (dont 3 séances 'flat' pour une seule de repli modéré).

C'était par ailleurs la 4ème semaine de hausse d'affilée: d'un vendredi sur l'autre, le 'Dow' a gagné 0,38%, tout comme le S&P 500, et le Nasdaq s'est adjugé +1,2% à 4.688Pts (soit +13,7% repris depuis son plancher du 16 octobre dernier).
Wall Street a salué une nouvelle salve de 'bon chiffres' (ou jugés tels) et notamment la publication du baromètre de la confiance des consommateurs US qui culminé à 89,4 (au plus haut depuis 2007 (après 86,9 en octobre).

Les ventes au détail sont ressorties conformes aux attentes (+0,3% le mois dernier), après un repli de 0,3% en septembre. Elles ont également crû de 0,3% hors secteur automobile, soit 0,1 point de plus qu'attendu et après une stabilité en septembre (chiffre révisé de - 0,2%).

De leur côté, les prix à l'importation et à l'exportation ont reculé en octobre de respectivement 0,2 et 0,9%, après des contractions de 0,1 et 0,2% le mois précédent, un score sans surprise vu la chute de -6,5% du prix des hydrocarbures.
Le 'S&P' a été une fois de plus poussé à la hausse par Baker-Hugues (+1,8%) et Halliburton (+2,4%) dans l'anticipation d'une fusion visant à constituer le N°2 mondial des services pétroliers (derrière Schlumberger)... mais les pourparlers seraient désormais dans l'impasse, ce qui ne signifie pas forcément un échec mais le début des véritables tractations entre les 2 directions.

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