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Wall Street: 5 séances de stagnation, aucune place au hasard

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(CercleFinance.com) - Wall Street a clôturé une nouvelle fois sans véritable tendance mais il apparaît évident qu'il est impossible aux indices d'amorcer ne serais-ce que l'ébauche d'une consolidation -ou de fuser à la hausse- depuis vendredi

(CercleFinance.com) - Wall Street a clôturé une nouvelle fois sans véritable tendance mais il apparaît évident qu'il est impossible aux indices d'amorcer ne serais-ce que l'ébauche d'une consolidation -ou de fuser à la hausse- depuis vendredi dernier.
Cela s'est confirmé pour la 5ème fois consécutive en 5 séances avec le si classique petit coup de pouce des 5 dernières minutes qui permet Dow Jones de terminer sur une note technique positive en affichant une progression symbolique de +0,15% (contre un repli de -0,25% durant 90% de la séance).
Le score final du 'S&P' (-0,05%) ne reflète pas non plus le profil des échanges au cours des heures précédentes puisque la lourdeur dominait plus nettement.
Le Nasdaq s'effrite de -0,2% (il avait gagné +0,15% la veille) après avoir oscillé au sein d'un corridor particulièrement étroit de 0,5% d'amplitude... et cela dure depuis vendredi dernier.

Il apparaît peu douteux que ce scénario ne doit rien au hasard et qu'il reflète une ferme volonté de maintenir Wall Street près des sommets à l'approche de la journée cruciale des '4 sorcières'.

Les acheteurs sont les maîtres absolus du jeu boursier et de la tendance depuis la mi-août: ils ont acheté des contrats à terme, vendu des 'puts' et toute une panoplie de dérivés destinés à la couverture des risques de repli, notamment des options sur la 'volatilité'... laquelle a été consciencieusement laminée depuis le 25 juillet dernier, jusqu'à égaler les planchers historiques de l'automne 2007 (autour de 14 sur le VIX, l'indice du stress associé au 'S&P').

Pas question donc de voir s'envoler une partie des gains du mois écoulé à la veille de l'échéance: les fluctuations des indices US sont complètement 'sous contrôle' et figés par une sorte de camisole algorithmique.

Ainsi, Wall Street n'a pas perdu un pouce de terrain depuis lundi alors que le CAC40 lâche près de -1,8% et l'Euro-Stoxx50 -1,7%.

En revanche, pas le moindre signe de raffermissement du pétrole qui s'est effondré de -7% en une semaine: le baril n'a enregistré qu'un timide rebond de +0,15% à 92$ après avoir inscrit un plancher vers 90,6$.

Les chiffres du jour n'ont pas particulièrement inspiré Wall Street et cela peut se comprendre: l'indice flash PMI (manufacturier) aux Etats Unis est ressorti inchangé à 51,5 mais la moyenne des indices PMI du 3ème trimestre 2012 est le plus faible depuis le 'T3' 2009.

Le chiffre hebdomadaire du chômage ne traduit pas non plus de véritable amélioration à 382.000 contre 375.000 attendu (après une dégradation liée aux perturbations climatiques du début de mois dans le Sud du pays).

L'indice Philly Fed s'est par contre redressé au mois de septembre mais sans parvenir à repasser en territoire positif.

Cette séance sans relief a vu une poignée de titres décaler fortement à la baisse: Bed Bath & Beyond puis Green Rooster Coffee ont dévissé de -9,6%, Sears de -6,7%, RIM de -4,3%, Micron de -3,2%.

A la hausse, on notait Adobe +4,15%, Netflix +3%, Seagate +1,9%, Expedia +1,7%.

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