Wall Street: 6ème semaine de hausse et pluie de records.

(CercleFinance.com) - L'impression d'invulnérabilité de Wall Street du début de séance ne s'est pas démentie au fil des heures: après un joli coup de reins au cours de la première demi-heure, les indices US n'ont rien lâché... ou si peu (-0,25%) vers 21H45 avant de tout reprendre en quelques secondes au moment du coup de cloche final.

Résultat: une clôture au plus haut du jour et de la semaine de bon augure à la veille du week-end... un scénario devenu complètement systématique depuis le 5 janvier: c'est tout simplement la 6ème semaine (de hausse consécutive, un record) qui se conclut exactement de la même façon.

Tout se déroule comme s'il y avait une volonté délibérée d'induire un diagnostic chartiste 100% 'bullish', du fait de l'absence du moindre signe précurseur d'une possible consolidation en début de semaine suivante.

Les indices US qui volent ainsi de records annuels en records historiques (avec de nouveaux 'plus hauts absolus' sur le Russel-2000 (+0,61% à 914Pts) ou le 'Dow Transport' (+0,4% à 5.911Pts).

Le Nasdaq s'envole de +0,9% et retrace ainsi son zénith annuel des 3.196Pts de la mi-septembre 2012 et le 'S&P' (+0,57%) inscrit également un nouveau zénith pour 2013 à 1.518Pts.

Pourtant, l'environnement économique est loin d'être aussi porteur que le suggère l'hyper euphorie des investisseurs qui sont haussiers à... 90% (mais si Wall Street grimpe quand l'Europe trébuche, c'est que rien ne peut stopper le mouvement perpétuel à la hausse).

Mais comme par chance, les chiffres du jour allaient 'dans le bons sens': les investisseurs ont découvert une spectaculaire embellie de de la balance commerciale US pour décembre à 14h30, à 38,5Mds$ contre 46 milliards anticipé et -48,7Mds$ le mois précédent.
Le net ralentissement des importations (-6,25Mds$) semble cependant traduire une faiblesse de la demande intérieure qui tend à confirmer le tassement de la croissance et de la production industrielle fin 2012.

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