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Wall Street: B Bernanke, l'économie a besoin soutien à 100%

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(CercleFinance.com) - Wall Street poursuit sa remontée vers les sommets: le 'S&P' termine peut être par le plus petit écart positif concevable (+0,01%) mais il s'agit de la 5ème hausse consécutive et de la 9ème sur une série de 11 (dont un

(CercleFinance.com) - Wall Street poursuit sa remontée vers les sommets: le 'S&P' termine peut être par le plus petit écart positif concevable (+0,01%) mais il s'agit de la 5ème hausse consécutive et de la 9ème sur une série de 11 (dont une seule de baisse, plus une de stabilité).
Le 'S&P' renoue avec ses sommets du 18 juin et en termine à seulement 1% de sa meilleure clôture historique du 21 mai dernier (1.669Pts).
Avant la publication des 'minutes' de la FED, les professionnels évoquaient une absence de prises de risque mais une heure après leur diffusion, les indices US continuaient de stagner.
Il apparait que la FED est clairement divisée et chacun pourra y trouver de quoi conforter sa propre thèse en faveur -ou non- d'un scénario de réduction du rythme des rachat de MBS et 'treasuries' d'ici fin septembre.
On y apprend que la moitié des membres du FOMC (des collaborateurs de Ben Bernanke) sont favorables à une extinction progressive du 'QE-3' à compter des toutes prochaines réunions programmées cet automne.
Mais l'autre moitié considère qu'aucune mesure de soutien à l'économie ne saurait être suspendue alors que la plupart des économies occidentales et émergentes connaissent un passage à vide qui affectera nécessairement les Etats Unis au cours des prochains mois.
Ben Bernanke qui prononce un discours à l'occasion du centenaire de la création de la Federal Reserve met l'accent sur le rôle de la FED en tant que 'stabilisateur' du système.
Il remarque que le niveau actuel de l'inflation (très faible) et du chômage (encore trop élevé) impliquent de rester très accommodant.
Voilà typiquement le genre d'affirmation qui aurait pu faire grimper le Dow Jones d'une bonne cinquantaine de points (au lieu d'une clôture en repli de -0,06%).
Il considère également que les taux longs n'ont aucune raison de grimper tant que le chômage n'aura pas reflué vers 6,5% (ils seraient donc déjà à des niveaux absurdes puisque supérieurs de près de 100Pts de base par rapport à la croissance actuelle).
Les opérateurs tentent déjà de se projeter vers la séance de jeudi et tout semble indiquer que ce sera la 6ème de hausse consécutive pour le 'S&P', le Nasdaq, le Russel-2000.
Le Dollar replonge ce soir de -1,5% vers 1,2975E, ce qui devrait soutenir les exportatrices demain.
Pour résumer la séance de mercredi, il suffit de citer les 2 plus fortes hausses et les 2 plus fortes baisse: elles se compensent parfaitement avec Hewlett Packard +1,8% et Cisco +1,1% puis AMEX -1,7% et Bank of America -1,2%.

Le Nasdaq a pris 0,4% dans le sillage de Cognizant +4,7%, Alexion +4,6%, Sears +2,9%, Vertex +2,1%,
La hausse a été freinée par Micron -4,5% et Rangold -2,1%.

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