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Wall Street: début hésitant en vue après un jeudi faste.

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(CercleFinance.com) - Les indices américains se dirigent vers un début de séance hésitant, les signaux positifs donnés par les responsables politiques n'ayant pas levé toutes les incertitudes sur la question de la dette et du budget. Les 'futur

(CercleFinance.com) - Les indices américains se dirigent vers un début de séance hésitant, les signaux positifs donnés par les responsables politiques n'ayant pas levé toutes les incertitudes sur la question de la dette et du budget.

Les 'futures' sur le S&P500 perdent un point à 1.684, comme ceux sur le Nasdaq100 à 3.193. Pour mémoire, le Dow Jones, le S&P500 et le Nasdaq ont tous trois bondi de 2,2% environ jeudi, à 15.126,1 points, 1.692,6 points et 3.760,7 points.

Les parlementaires républicains ont en effet proposé un relèvement temporaire du plafond de la dette, de façon à repousser l'échéance fatale de plusieurs semaines, et à se donner le temps de discussions de fond sur le budget.

'Les marchés voient d'un bon oeil le fait que les deux partis semblent donner au moins une apparence de volonté de faire des progrès pour éviter une crise de la dette', commente un analyste de Monex Capital Markets.

'Toutefois, la première offre du GOP (parti républicain) ayant été rejetée par Barack Obama, une certaine incertitude demeure et beaucoup d'investisseurs pourraient préférer rester à l'écart avant le week-end', nuance-t-il.

Au plan des statistiques économiques, le 'shutdown' empêche la publication des ventes de détail, des prix à la production industrielle et des stocks des entreprises, mais l'indice de confiance de l'Université du Michigan devrait tout de même paraître.

Dans l'actualité des sociétés, JPMorgan a essuyé une perte nette de 0,4 milliard de dollars sur le trimestre écoulé, miné par les règlements des litiges liés à l'affaire de la 'baleine de Londres' et par les dépenses juridiques qui s'en sont suivies.

Hors éléments exceptionnels toutefois, l'établissement bancaire a dégagé un bénéfice net de 5,8 milliards, soit 1,42 dollar par action, battant ainsi de plus vingt cents l'estimation moyenne des analystes, d'un peu moins de 1,20 dollar.

De son côté, Wells Fargo a présenté des résultats meilleurs que prévu au titre de son troisième trimestre, portés notamment par une amélioration de la qualité du crédit qui a contrebalancé une baisse de ses revenus.

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