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Wall Street: des records dans les records, optimisme à 100%.

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(CercleFinance.com) - La tradition du vendredi a été scrupuleusement respectée à Wall Street avec une clôture ou plus haut du jour, de la semaine... et de l'histoire en l'occurrence. Des records arrachés à grand coup d'algorithmes au cours du

(CercleFinance.com) - La tradition du vendredi a été scrupuleusement respectée à Wall Street avec une clôture ou plus haut du jour, de la semaine... et de l'histoire en l'occurrence.
Des records arrachés à grand coup d'algorithmes au cours du dernier quart d'heure (+0,25%) et par des écarts symboliques (+0,11% pour le Dow à 17.575, +0,04% pour le 'S&P' à 2.032, +0,12% pour le Russel-2000 à 1.173).

Les indices US alignent une 3ème semaine de hausse d'affilée, le Dow Jones prenant +1, le S&P500 +0,70% et le Nasdaq... +0,04%.

La cadence haussière semble réglée comme un métronome depuis le vendredi 31/10: les indices US ont inscrit à chaque séance au moins un 'plus haut' historique en intraday ou en clôture, individuellement ou le plus souvent collectivement.
Au total depuis le 16 octobre, le Dow Jones engrange en ligne droite un vertigineux +1.720Pts en ligne droite et +235Pts pour le 'S&P500' qui a (culminé à 2.034), et le Dow Transport a franchi la barre des 9.000Pts au terme d'un rallye d'une ampleur jamais vue de +1.300Pts (+15%).

Wall Street matérialise donc une série rarissime de 13 séances de hausse sur une série de 16 (dont 4 séances de hausse sur 5 cette sur la semaine écoulée) et sans surprise, l'optimisme est devenu totalement univoque à New York (à un degré qui donne le vertige).

Les commentateurs estimaient que les deux moteurs de la hausse restaient les trimestriels et l'enchainement des bonnes statistiques macroéconomiques, la dernière en date étant les chiffres de l'emploi, avec un recul de -0,1% du taux de chômage à 5,8% tandis que les créations d'emplois sont ressorties un peu inférieures aux prévisions à +214.000.

Les économistes attendaient en moyenne 235.000 nouveaux jobs) mais les chiffres de septembre ont été révisés à la hausse (+12.000)... et le nombre de chômeurs est passé sous la barre des 9 millions (mais au prix de millions de radiations et d'une montée spectaculaire de la précarité, avec beaucoup de 'part time jobs': et avec 5 heures de travail rémunéré par semaine, on cesse d'être chômeur aux Etats Unis).

Autre symptôme que l'amélioration du marché du travail reste contrastée, les salaires n'augmentent pas et la durée hebdomadaire payée ne progresse pas davantage (c'est potentiellement déflationniste): l'explication réside une fois encore dans le travail à temps partiel, mal rémunéré, mais qui apporte une embellie cosmétique des statistiques de l'emploi.

En ce qui concerne les profits par titre (à ne pas confondre avec les bénéfices qui progressent lentement), ils se révèlent supérieurs aux estimations dans 75% des cas.
Ceci découle de deux facteurs: une sous-estimation des résultats qui devient une 'grosse ficelle' trop systématique (susciter une 'bonne surprise' à tout prix pour doper les cours) puis une prédominance des artifices 'cosmétiques' comme les rachats de titres massifs (à crédit) pour assécher le marché (de plus de 500Mds$ depuis le 1er janvier).

Et puisque le vendredi tout monte, ce fut également le cas de l'Or (+3,25% à 1.180Pts) et du compartiment obligataire avec un rendement T-Bonds à 10 ans en recul à 2,315%, contre 2,375% (et le '30 ans' se détend de 5Pts de base à 3,045%).

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