Wall Street: dopé par stats de l'emploi, Dow repasse 17.000.

(CercleFinance.com) - Wall Street a enregistré sa plus belle séance de reprise depuis le... 18 décembre 2013.
Le Dow Jones a bondi de 1,24% et termine la semaine très symboliquement au-dessus des 17.000Pts (+208 points, à 17.009,7) mais cède tout de même -0,6% d'un vendredi sur l'autre.
Le S&P 500 a repris 1,12% à 1.967,9 mais cède -0,8% sur la semaine, le Nasdaq a pris +1,13% (même score hebdo que le 'S&P').

Les opérateurs se sont inspirés des bons chiffres de l'emploi, avec 248.000 emplois créés (30.000 de plus qu'attendu) et le taux de chômage recule de -0,2% pour s'installer sous la barre symbolique des 6% (à 5,9%).

La tendance semble d'autant plus solide sur le marché du travail que le chiffre des créations d'emplois du mois d'août est révisé de pratiquement +30% à 180.000.
Mais il y a pourtant plusieurs bémols: le nombre d'heure travaillé stagne, ainsi que les salaires, et le recul du chômage est en réalité un trompe l'oeil puisque le taux de participation active tombe à un nouveau plancher de 36 ans à 62,7.

La dernière 'stat' de la semaine, l'indice ISM des 'services', était conforme aux prévisions: l'ISM recule à 58,6, un score qui s'avère cependant supérieur au consensus de 58,5.

Passé assez inaperçu vendredi en 14H30 (chiffres de l'emploi oblige), le déficit commercial américain s'est contracté de 0,5% à 40,1Mds$ grâce à la baisse continue de la facture pétrolière (le baril se traitant entre 90 et91$ sur le NYMEX.

Le résultat de ces chiffres est particulièrement spectaculaire sur le front des changes, avec un Dollar qui a bondit jusque vers 1,2500E, moyennant une avancée de +1,4%, une des plus fortes variations intraday observée cette année.

La semaine qui débute se marquée par le début du bal des trimestriels (ça commencera mardi soir avec Alcoa) et les analystes se montrent modérément optimistes: le consensus ne table plus que sur une hausse moyenne de 6,4% pour les entreprises du S&P-500 contre une prévision de +11% fin juillet (avis recueillis par Thomson Reuters).
Les analystes redoutent les effets négatifs de la hausse du Dollar depuis le mois de juin: +6,5% au 30 septembre, +8% à présent face l'Euro.

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