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Wall Street: en baisse pour clôturer l'année.

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(CercleFinance.com) - La dernière séance de 2014 n'a pas été à l'image de la bonne tenue des marchés actions américains tout au long de l'année. En territoire positif en début de séance, le Dow Jones a ainsi abandonné 0,9% à 17.823,07 poi

(CercleFinance.com) - La dernière séance de 2014 n'a pas été à l'image de la bonne tenue des marchés actions américains tout au long de l'année.

En territoire positif en début de séance, le Dow Jones a ainsi abandonné 0,9% à 17.823,07 points, tandis que le S&P 500 a reculé de près de 1% à 2.058,9 points. Ce dernier a cependant engrangé 12,4% sur un an alors que l'indice historique a enregistré une progression de 8,4% depuis le 1er janvier.

Une année 2014 solide donc, et le constat que la fin du ' QE ' (' quantitative easing ') troisième du nom, qui avait activement contribué à soutenir Wall Street depuis son lancement en septembre 2012, a été plutôt bien digérée. Les investisseurs se préparent maintenant à la baisse des taux directeurs de la Fed, qui sera l'une des grandes affaires de l'année qui débute. Gageons que le vote du budget, alors que le Congrès est désormais majoritairement républicain, face à un président démocrate qui voit de facto sa marge de manoeuvre fortement réduite, en sera une autre.

En attendant, jeudi férié oblige, les opérateurs ont pris connaissance ce mercredi de plusieurs indicateurs diffusés d'ordinaire le jeudi. Le Département du Travail a recensé 298.000 nouveaux inscrits hebdomadaires au chômage lors de la semaine close le 27 décembre, après 281.000 (chiffre révisé de 280.000) et contre un consensus de 290.000.

De même, l'indice PMI de Chicago a reculé de 2,5 points en séquentiel à 58,3 points en décembre, loin des 60,2 points visés par les économistes.

A ces données décevantes - la hausse de 0,8% des ventes de logements en attente en novembre, contre +0,6% attendu par le marché, ne pouvait évidemment les compenser - s'est ajoutée une nouvelle baisse des prix du pétrole, lesquels se sont effondrés de près de 50% en 2014 et ont terminé l'année à un plus bas depuis six ans en raison d'une offre mondiale trop importante et d'une demande insuffisante. Rien n'indique que la tendance s'inversera cette année, ce qui n'arrangerait pas le cas de la Russie, et le refus des pays de l'OPEP de ralentir la production pour soutenir les cours est un facteur anxiogène aux yeux des intervenants.

La faiblesse persistante des cours de l'or noir a une nouvelle fois pesé sur les entreprises concernées, ainsi qu'en témoignent les replis de respectivement 0,6 et 0,8% des deux mastodontes Exxon Mobil (-7,3% depuis le 1er janvier) et Chevron (-9,6% sur douze mois).

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