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Wall Street: limite fortement son repli en fin de journée.

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(CercleFinance.com) - Une fois de plus, les mauvaises nouvelles se matérialisent aux Etats Unis mais c'est Wall Street qui démontre des capacités de résilience insoupçonnées. Wall Street ne se laisse pas entraîner dans la spirale baissière de

(CercleFinance.com) - Une fois de plus, les mauvaises nouvelles se matérialisent aux Etats Unis mais c'est Wall Street qui démontre des capacités de résilience insoupçonnées.

Wall Street ne se laisse pas entraîner dans la spirale baissière des places européennes: les indices US reculent sans intensité avec un Dow Jones en repli de 0,28% à 14.554Pts et un 'S&P' qui ne cède pas plus de 0,45% (mais 0,3% ont été repris au cours du dernier quart d'heure et les volumes ont été étoffés à 550 millions de titres échangés).
Le 'Dow Transport' s'est même offert le luxe d'une progression de +0,45% et le Russel-2000 n'a pas cédé plus de 0,25%.

Les indices US ne cèdent pas plus de 1% en moyenne sur l'ensemble de la semaine contre -1,8% sur le CAC40.

Le Nasdaq (-0,65% à 3.205Pts) a réduit ses pertes initiales de moitié mais laisse tout de même un 'gap' à la baisse sous 3.220Pts.

Le marché du travail aux Etats Unis a connu un coup de blues en mars mais une fois de plus, cette faiblesse inattendue n'a fait que renforcer la conviction que la FED poursuivra son quantitative easing aussi longtemps que l'économie US ne connaitra pas un redressement significatif.

Les chiffres du jour ont été assez surprenant: le mois de février (28 jours) avait permis la création de 268.000 jobs (révisé de +236.000) et le mois de mars qui comptait 31 jours n'aurait permis d'en créer que +88.000.
Et que dire du taux de chômage qui recule de 7,7 vers 7,6% (le plus faible depuis décembre 2008) alors que le taux de la population active disposant d'un emploi (63,3) est le plus faible jamais observé depuis 34 ans (depuis mai 1979).

Il y a moins de chômeurs mais davantage de personnes sans emploi... un paradoxe qui perdure mais qui ne trouble guère les investisseurs.

Il y avait un autre chiffre aux Etats Unis ce vendredi: il s'agit de la balance commerciale US en février dont le déficit s'est contracté en-deçà des 45Mds$ anticipés (-43Mds$) grâce à une baisse de 12,8% des importations de pétrole.
Cette journée de vendredi a été marquée par une spectaculaire détente des taux longs (achats de dette occidentale par les investisseurs japonais, arbitrages au détriment des actions US): le rendement du bon T-Bond à 10 ans a fini sous les 1,70% contre 1,76% jeudi soir et celui à 30 ans à 2,865% contre 2,99% la veille et 3,05% mercredi.

Le Dollar a poursuivi sa chute: il en termine sous les 1,3000 (après avoir testé un plancher de 1,3030E) contre 1,2750/E au plus haut la veille et cette décrue a probablement contribué à soutenir Wall Street qui voit beaucoup d'avantages dans la décrue du billet vert alors que le Yen est agressivement piloté à la baisse par la Bank of Japan.

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