Wall Street: occulte le problème grec, joue l'effet Yellen.

(CercleFinance.com) - Wall Street s'aligne au final sur l'Euro-Stoxx50 et le CAC40 avec un le 'S&P' et un Nasdaq à +0,55% et un Dow Jones en hausse de +0,63% (à 127.903).
Tout comme vendredi et lundi, la volatilisé intraday a été quasi inexistante durant près de 6 heures, mais cette fois-ci avec un biais légèrement haussier (+0,05% de hausse par heure, partant d'un gain initial de +0,3%... autrement dit une vitesse d'ascension aussi spectaculaire que le déplacement d'une ombre sur un cadran solaire).

Les intervenants limitent leurs initiatives alors que la FED a entamé ce mardi la première journée de son comité de politique monétaire: la conférence de presse qui aura lieu demain soir ne devrait receler d'annonces spectaculaires.
Si tel devait être le cas, la FED aurait lancé quelques ballons d'essai pour tester la réceptivité des marchés.
Statistiquement, Wall Street progresse dans 80% des cas après une intervention de Janet Yellen, avec un écart positif de +0,7% suivant les précédents FOMC.

En ce qui concerne la Grèce, le blocage reste apparemment total, Alexis Tsipras étrille le FMI et les créanciers de la Grèce, les accuse d'avoir humilié son pays et détruit sa croissance.

Un article du Süddeutsche Zeitung' tend à confirmer que les Européens ont décidé de mettre en place un plan d'urgence dès vendredi pour éviter une panique bancaire en Grèce si le sommet 'de la dernière chance' de l'Eurogroupe se solde par un échec jeudi soir.

Si un 'grexit' devait se profiler, cela tomberait au plus mal puisque la séance de vendredi sera celle des '4 sorcières' qui conclut pour la plupart des gérants le 1er semestre 2015.
Le 'S&P' grappille +2% depuis le 1er janvier, le Dow Jones +3,3% et le Nasdaq surperforme largement avec +10,55%.

Il serait audacieux de prétendre que Wall Street a tiré profit des indicateurs macroéconomiques du jour: les mises en chantier ont reculé de 11,1% en mai pour s'établir à 1.036.000, après 1.165.000 (chiffre révisé de 1.135.000) et contre une estimation d'environ 1,1 million.
De façon très paradoxale, le nombre de permis de construire a bondi de 11,8% à 1.275.000, contre un consensus de 1,1 million et après 1.140.000 (chiffre révisé de 1.143.000).

Côté valeurs, ce sont la parapétrolières qui ont fini en tête du classement sectoriel avec une hausse moyenne de +2% pour les leaders du 'S&P' (+1,9% sur Apache, +2,5% sur Range Resource, +2,7% sur Chesapeake, +3,1% sur Hess et Newfield).

Le Nasdaq-100 a bénéficié de la hausse d'Alexion +2,3%, Oracle et Electronic Arts +2,1%, Teradata +2%... vraiment rien de spectaculaire.

Pratiquement rien à signaler du côté des baisses sinon Mylan à -2,1%, Broadcom et Avago à -0,8%.

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