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Wall Street: le pétrole au coeur de toutes les conversations

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(CercleFinance.com) - Les valeurs américaines semblent bien parties pour ouvrir en hausse vendredi matin, même si la tendance devrait être affectée par la vigueur des cours du pétrole liée à l'escalade de la violence en Irak. A une trentaine d

(CercleFinance.com) - Les valeurs américaines semblent bien parties pour ouvrir en hausse vendredi matin, même si la tendance devrait être affectée par la vigueur des cours du pétrole liée à l'escalade de la violence en Irak.

A une trentaine de minutes de l'ouverture, les contrats 'futures' sur les principaux indices américains avancent d'environ 0,2%, annonçant un début de séance en légère progression.

Rares sont les investisseurs à ne pas se demander si le redressement de l'économie des Etats-Unis ne va pas se retrouver compromis par la brusque remontée des prix pétroliers.

Sur le marché des matières premières, le brut léger américain gagnait symboliquement 0,1% à 106,6 dollars aujourd'hui.

'Sans statistique majeure attendue aujourd'hui, la situation en Irak va continuer d'occuper le devant de la scène, avec de grosses interrogations sur l'évolution des cours du pétrole', souligne un analyste.

'Quand on voit que certains spécialistes évoquent un possible renchérissement de 40 voire 50 dollars le baril, on se dit que le pétrole va rester au coeur des discussions pendant encore un moment', ajoute-t-il.

Les marchés pourraient par ailleurs faire preuve d'une assez grande volatilité en cette journée des 'quatre sorcières', jour où expirent toute une série de contrats à terme et d'options.

Hier, les marchés américains avaient terminé en très légère hausse 'à l'arrachée' à l'issue d'une séance laborieuse qui s'était déroulée très majoritairement dans le rouge.

Au final, le S&P 500 (+0,1%) parvenait à aligner une cinquième séance de hausse consécutive et établissait son 21ème record historique de l'année à 1.959 points.

Du côté des valeurs, Oracle sera très suivi à l'ouverture après avoir terminé son exercice 2013-2014 sur un trimestre décevant, une contre-performance que les analystes expliquent notamment par un retard du groupe par rapport à ses concurrents dans le domaine crucial du 'cloud'.

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