Wall Street: plongeon hebdomadaire, mais la Fed va parler.

(CercleFinance.com) - Wall Street n'a pas échappé vendredi à une contamination baissière par les places européennes: la lourdeur s'est amplifiée au cours des deux dernières heures, alors que les acheteurs ont coutume de reprendre la main avant le weekend (et surtout en période de rally de fin d'année).

Les trois principaux indices américains ont par ailleurs clôturé au plus bas du jour, de la semaine et du mois de décembre: le Dow Jones a dévissé de -1,8%, le 'S&P' de -1,65%, et le Nasdaq de -1,16%.
Sur la semaine, le S&P500 a décroché de -3,45% à 2.002 points, et le Dow Jones de -3,70% à 17.281 points (au plus bas depuis le 31 octobre).

Le secteur parapétrolier a continué de plomber le 'S&P' avec un cours du pétrole chutant nettement sous le seuil symbolique des 60 dollars, puisqu'il a chuté de -5% à 56,7 dollars (soit -46% en six mois).

Mais certains commentateurs se réjouissent de cette baisse qui redonne du pouvoir d'achat aux ménages et qui équivaut également à une forte réduction des impôts.
Les optimistes évoquent 'un énorme soutien à l'économie mondiale' et refusent d'y voir un signe précurseur de ralentissement de l'activité mondiale.
Et quand bien même il y aurait ralentissement, l'effet déflationniste de cette chute devrait inciter la Fed à maintenir la locution 'période temps très étendue' dans son prochain communiqué de presse attendu mercredi soir.

Pas de risque de voir la Fed augmenter ses taux trop rapidement: elle devrait se comporter 'patiemment ou prudemment' d'après ceux qui s'attendent à un éventuel changement de vocabulaire d'ici 48 heures.

Enfin, la large victoire législative ce weekend au Japon du PLD, le parti de Shinzo Abe, garantit que la politique d'injection monétaire massive va être poursuivie, ainsi que le programme de rachat d'actions voulu par Haruhiko Kuroda, le patron de la Banque du Japon.

Copyright (c) 2014 CercleFinance.com. Tous droits réservés.