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Wall Street: repli des cours impossible, la FED l'interdit !

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(CercleFinance.com) - - Avec la résurgence des tensions en Ukraine attisées par la Russie, tous les indices US évoluaient encore dans le rouge à un quart d'heure de la clôture... et on ne voyait pas ce qui dans l'actualité de la fin de journée

(CercleFinance.com) - - Avec la résurgence des tensions en Ukraine attisées par la Russie, tous les indices US évoluaient encore dans le rouge à un quart d'heure de la clôture... et on ne voyait pas ce qui dans l'actualité de la fin de journée pouvait les propulser dans le vert à 22H.

Mais c'était compter sans 'les flux' (injectés par la FED) qui ont le pouvoir de gommer l'aléa économique (depuis 5 ans) puis géopolitique (depuis une semaine) et de permettre aux 'sherpas' du marché de faire respecter la tradition de la clôture 'au plus haut' à la veille du week-end.

Une tradition tellement systématisée -quelles que soient les circonstances-que personne ne peut croire que cela traduise de l'optimisme mais juste un parti pris de manipulation systématique des cours sensé rassurer la masse des épargnants naïfs.

Avec en prime ce 7 mars un nouveau record sur le 'S&P' à 1.878Pts et un gain de +0,2% du Dow Jones à 16.450Pts, acquis au cours des toutes dernières minutes.
Une anecdote révélatrice au passage: l'introduction du site de bons de réduction Coupons.com se solde par une envolée de 87,50% à 30$ (les déboires boursiers de Groupon sont complètement oubliés).

Dans un tel climat d'appétit immodéré pour le risque (les 'robots' sautent sur tout ce qui bouge), peu importe le stress qui a brusquement ressurgi ce vendredi avec le refus du 1er Ministre ukrainien d'autoriser le référendum qui visait à rattacher la Crimée à la Russie (un vote en faveur de l'autodétermination et du divorce définitif avec Kiev pour être clair) ... quelques heures après que Gazprom ait menacé de suspendre ses exportations de gaz vers l'Ukraine (les marchés s'en étaient à peine émus).

A New York, les tensions autour de la Mer Noire n'émeuvent pas les investisseurs (aucun gazoduc ne relie la Russie à l'Alaska): la hausse -puis le retest des records absolus- en début de séance démontrent que les investisseurs considèrent Wall Street comme un refuge invulnérable.

Les chiffres du jour ont été jugés plutôt positifs: les intempéries n'ont pas gelé le marché de l'emploi aux Etats Unis comme en témoigne le rebond des créations d'emplois en février (+175.000 au lieu des 150/160.000 attendus) et janvier à été révisé de 50% à la hausse à 129.000).
Le ratio de la population active aux Etats Unis s'établit à 63, ce qui demeure historiquement très faible.

L'autre statistique du jour, ce fut le déficit commercial US, lequel est resté à peu près stable au mois de janvier.
Selon les chiffres publiés par le Département du Commerce, le déséquilibre s'est établi à 39,1 milliards de dollars, soit un peu plus que les 38,5 milliards anticipés en moyenne par les analystes... et celui de décembre a été révisé en petite hausse, à 39 milliards contre une première estimation à 38,7 milliards de $.
Notons pour conclure que la décrue du Dollar de 1,36 vers 1,39E ne semble pas procurer d'avantage décisif aux exportations américaines.

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