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Wall Street:repli en fin de parcours mais gain mensuel de 5%

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(CercleFinance.com) - Wall Street a longtemps entretenu l'espoir de couronner un mois de janvier d'anthologie par une ultime séance de hausse. A la mi-séance, c'était encore jouable: tous les indices US étaient en hausse (voir en nette hausse pou

(CercleFinance.com) - Wall Street a longtemps entretenu l'espoir de couronner un mois de janvier d'anthologie par une ultime séance de hausse.
A la mi-séance, c'était encore jouable: tous les indices US étaient en hausse (voir en nette hausse pour le Russel-2000 qui gagnait +0,6%).

Mais tout comme en Europe, les dernières minutes de la séance ont été franchement décevantes et caractérisées par un courant vendeur assez appuyé.
Le Dow Jones a cédé 0,36% à 13.860Pts, le Standard and Poor's -0,26% (il clôture sous les 1.500Pts, à 1.498Pts... et le Nasdaq est resté stable (-0,01%).
Le bilan hebdomadaire reste proche de l'équilibre mais le mois de janvier se conclut par une hausse moyenne de +5% des 3 principaux indices et de +7% pour le 'Dow Transport' (qui a gagné 0,35% à 5.804Pts ce jeudi).

Pour les optimistes, pas de décrochage à Wall Street et il y avait tout lieu d'être rassuré par la publication d'une hausse de l'indice PMI de Chicago qui grimpe à 55,6 contre 50 pour le mois de janvier 2013 (le consensus tablait sur 51).
Les opérateurs s'étaient également réjouis à 14H30 d'une envolée tout à fait exceptionnelle de +2,6% des revenus (la plus forte en un mois depuis près de 10 ans).
Mais cela provient du versement d'une avalanche de dividendes exceptionnels versés par les entreprises en prévision du changement de fiscalité sur les revenus de valeurs mobilières.

Il ne faut pas perdre de vue que ces dividendes sont allés gonfler prioritairement les revenus des 5% d'américains qui possèdent 80% des actions aux Etats Unis... alors que 50% des salariés américains ne détiennent aucune action.
Il convient donc de relativiser cet apparent 'enrichissement' par le biais des actions, d'autant que les américains ont pleinement conscience de la décorrélation entre le niveaux des indices US et la conjoncture.

Par ailleurs, les dépenses des ménages (+0,2%) sont restées bien timides pour un mois de décembre et s'avèrent inférieures aux attentes.

La mauvaise surprise provient de la brutale remontée du nombre de chômeurs en donnée hebdomadaire avec +38.000 à 368.000, ce qui efface pratiquement toute l'embellie constatée depuis la seconde semaine de janvier: c'est plutôt de mauvais augure à la veille des chiffres de l'emploi attendus demain.

La décrue du chômage pourrait bien s'interrompre en janvier et le taux rebondir en direction des 8%.

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