Wall Street: reste vulnérable, stats emploi trop robustes.
(CercleFinance.com) - Le beau redressement du 6 et 7 janvier n'a pas suffi à restaurer une atmosphère sereine à Wall Street: la tendance demeure fragile, les indices US restent vulnérables comme le démontre la rechute de -0,95% du Dow Jones, de
(CercleFinance.com) - Le beau redressement du 6 et 7 janvier n'a pas suffi à restaurer une atmosphère sereine à Wall Street: la tendance demeure fragile, les indices US restent vulnérables comme le démontre la rechute de -0,95% du Dow Jones, de -0,83% du 'S&P' ou de -0,75% du Nasdaq.
Le rebond de la veille semblait pourtant avoir quelques chances de perdurer: tous les indices US étaient repassés dans le vert depuis le 1er janvier et le scénario de 'V bottom' amorcé mercredi semblait promettre l'enfer à ceux qui n'avaient pas 'acheté le creux' (comme mi-octobre).
Alors certes, il n'y avait pas de très forts arguments en faveur d'un raz de marée haussier comme la veille en Europe, mais le 'Livre Beige' de la FED semblait avoir distillé la petite musique 'accommodante' qu'apprécie Wall Street.
Mais une brusque rechute du pétrole sous les 48$, puis une aggravation à -3,5% à 47,2$ a fait resurgir le spectre des faillites de producteurs de gaz de schistes puis une année compliquée pour les détenteurs de dettes 'high yield' (liées au 'shale oil').
Cette journée était évidemment marquée par les chiffres de l'emploi, véritable point d'orgue de la semaine: les opérateurs s'inquiètent à nouveau du risque de hausse des taux après la publication des chiffres de créations d'emplois aux Etats Unis très 'robustes' (+252.000 contre 240.000 anticipé)... puis d'un recul de -0,2% du taux officiel de chômage à 5,6%.
Mais nouvelle surprise: le 'taux de participation' de la population active recule encore à 62,7% contre 62,9% en novembre, nouveau plancher historique. Ce phénomène semble bien lié au départ massif en retraite des 'baby-boomers'.
La FED qui accorde beaucoup d'attention à l'évolution du marché du travail pourrait juger les chiffres de décembre 'trop bons', ce qui induit un risque de 'normalisation' de la politique monétaire américaine plus tôt ou plus agressive que prévu.
Mais comme Wall Street n'en est pas à un paradoxe près, la fin de séance a été marquée par une nette détente des taux (-6Pts de base à 1,9550%) qui apparaît largement contre-intuitive, à moins de la mettre sur le compte d'une soudaine vague d'aversion au risque.
Le 'S&P' a été plombé par Bed Bath & Beyond -6,8%, Starwood -4%, Paccar -3,7%, Starbucks -3,3%, Priceline -2,9%, Zions Bancorp -3%, Staples -2,8%, Bank of America -1,8%, Wells Fargo et JP Morgan -1,7%... puis le compartiment parapétrolier avec -1,5% en moyenne (-2,75% sur Valero ou National Oilwell).
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