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Wall Street: s'alourdit en fin de parcours, Twitter s'envole

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(CercleFinance.com) - Wall Street a lâché prise au cours des deux dernières heures de cotations alors que les acheteurs semblaient maîtres de la tendance à la mi-journée. Les indices américains avaient affiché un gain de +0,3% en moyenne dès

(CercleFinance.com) - Wall Street a lâché prise au cours des deux dernières heures de cotations alors que les acheteurs semblaient maîtres de la tendance à la mi-journée.

Les indices américains avaient affiché un gain de +0,3% en moyenne dès les premiers échanges avant de faiblir en fin de matinée (les trois principaux indices étaient revenus à zéro dès 17H00)... mais les acheteurs reprenaient la main à la mi-séance et le Nasdaq gagnait jusqu'à +0,4%.

Une correction plus impulsive s'est alors enclenchée vers 20H15 et s'est accélérée au cours de la dernière demi-heure, de telle sorte que tous les indices américains ont clôturé au plus bas.
Le S&P500 et le Dow Jones affichent -0,45% et -0,42% respectivement, le Nasdaq -0,05%... et le 'Dow Transport' a subi une correction d'une ampleur tout à fait imprévue de -1,4%.

Certains opérateurs ont fait preuve de prudence à la veille de la réunion de la FED et de la publication du PIB des Etats-Unis, mais les commentateurs évoquaient surtout l'annonce de sanctions européennes à l'encontre de la Russie (ce qui était prévu depuis ce week-end).

Il s'agit d'un argument singulier puisque Wall Street applaudissait les sanctions infligées par Washington depuis début mars (hausse linéaire des indices américains depuis cinq mois de conflit dans l'Est de l'Ukraine)... et tout d'un coup, les opérateurs se mettent à redouter que les initiatives européennes n'entrainent des mesures de rétorsion de la part de Moscou.
Comme si personne n'avait eu l'idée que la patience de Vladimir Poutine face au harcèlement occidental avait des limites.

En ce qui concerne la toile de fond macroéconomique du jour, la consommation au Japon a encore chuté de -3% en juin, mais c'est moins mauvais qu'en mai où le plongeon avait été de -8%.

Aux Etats-Unis, un chiffre de la confiance chasse l'autre: celui du Conference Board publié à 16H00 était ressorti supérieur aux estimations (à 90,9 contre 85,5 en juin), mais celui de State Street ressortait au contraire en repli (à 114,7 contre 119,3).

Mais la première 'stat' américaine n'explique en rien pourquoi la hausse l'emportait initialement sur les places occidentales, vu le peu de consistance de l'actualité macroéconomique et les tensions géopolitiques à l'Est et au Proche-Orient (chaos en Libye, guerre civile en Syrie, guerre de longue haleine en vue entre Israël et le Hamas).

Le point d'orgue de cette journée à Wall Street, ce fut la publication des trimestriels de Twitter qui s'envolait en quelques minutes de +36% à 52 dollars avec la publication d'une hausse de 130% du chiffre d'affaires sur les 12 derniers mois écoulés (essentiellement grâce aux recettes générées par les smartphones et autre matériel mobile), avec 16 millions de nouveaux abonnés au deuxième trimestre quand le consensus en attendait 12 millions.

Twitter, qui avait perdu la moitié de sa valeur depuis son introduction en Bourse, vient d'en reprendre 50% en moins d'une heure !

La publication des trimestriels d'US Steel était également saluée par une hausse immédiate de +9%.

Le chiffre d'affaire décevant d'UPS était en revanche sanctionné (-3,6%) et Pfizer n'a pas séduit (-1,2%) contrairement à son concurrent Amgen (+3,6% en après Bourse) qui a annoncé un chiffre d'affaire de 5,18 milliards de dollars (contre 4,9 milliards estimés)... et prévoit de supprimer 15% de ses effectifs.

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