Wall Street: le scénario rêvé, jusqu'à la dernière minute.

(CercleFinance.com) - Il ne fallait pas manquer la dernière demi-heure de la séance mardi soir puisque les 'sherpas' de Wall Street nous ont concocté une fin d'année en apothéose avec une envolée de +0,4% en moyenne des indices qui permet l'inscription d'une nouvelle cascade de records absolus: le Dow Jones (+0,44%) engrange +27% et inscrit ainsi sa meilleure performance depuis 1995 (avec un nouveau zénith à 16.588Pts alors que seul AMEX a gagné plus de 1% vendredi).

Le S&P 500 a pris +0,40% (à 1.848,4), soit un gain stratosphérique de +29,6% mais pas aussi spectaculaire que celui du Nasdaq (+0,54% à 4.176,6), soit + 38,3%... et le Dow Transport a également gagné plus de +0,5% pour inscrire un nouveau plus haut absolu (et un gain annuel de +40%)

Côté statistiques, la dégradation du PMI de Chicago -3,9% à 59,1 a été compensé par la hausse du prix des logements aux Etats-Unis pour le 21ème mois consécutif (les prix ont renoué avec leurs sommets de 2007 dans une dizaine de zones métropolitaines huppées (où la sécurité est garantie, où les écoles et universités sont d'un bon niveau...).

Sur le S&P 500, quelques hausses donnent le vertige comme celle de Netflix avec +300% mais la valorisation de Twitter (100 fois le chiffre d'affaires) ou de Facebook dépassent ce qui avait été observé au sommet de la bulle internet.

Le Nasdaq Composite a été soutenu par Apple avec +1,2%, Broadcom et Amazon +1,4%, Facebook +1,8%, Micron +2,15% et Sears +2,9%.

Sur le front obligataire, s'achève bel et bien avec un rendement des T-Bonds supérieur à 3% (3,005% et le prochain objectif semble se situer vers 3,85%... soit le rendement actuel du '30 ans'), pratiquement à parité avec les 'guilts' britanniques (3,035%).

L'or a testé un plus bas à 1.190$, proche de son plancher de fin juin, avant d'en terminer à 1.205$, soit -28% sur l'année 2013.

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