Wall Street: sombre journée puis feu d'artifice Apple, eBay.

28/01/2015 à 07h56 Mis à jour le 28/01/2015 à 08h30

(CercleFinance.com) - Wall Street subit sa seconde plus mauvaise séance de l'année avec des pertes qui se sont de nouveau creusées en fin de séance après une tentative de rebond assez audacieuse (un peu à l'image des places européennes en fin

(CercleFinance.com) - Wall Street subit sa seconde plus mauvaise séance de l'année avec des pertes qui se sont de nouveau creusées en fin de séance après une tentative de rebond assez audacieuse (un peu à l'image des places européennes en fin de séance) survenue en milieu de matinée et qui s'est enrayée à 90 minutes de la clôture.

Au final, le 'S&P' chute de -1,35%, le Dow Jones de -1,65% et le Nasdaq de -1,9%. Le VIX qui flambait de +20% vers 16H s'est un peu détendu mais il affiche tout de même +12,6% à 17,5.

Le Dow Jones a été plombé par la Bérézina de Microsoft (-9,3% après les résultats décevants) ou de Caterpillar (-7,2% avec une année 2015 anticipée en demi-teinte)... et 29 titres sur 30 ont fini dans le rouge.

Il fallait trouver un prétexte pour consolider, alors les opérateurs redécouvrent soudain que le conflit s'envenime à l'Est de l'Ukraine, que les chiffres US sont mitigés, qu'Alexis Tsipras n'a peut-être pas l'intention de se coucher facilement devant la Troïka comme l'avait fait la coalition précédente.

Les opérateurs semblent avoir renoncé à l'espoir que la FED infléchisse son discours face aux signaux pré-déflationniste (largement alimenté par la chute du pétrole) et réaffirme qu'elle se montrera 'patiente' (en matière de remontée des taux) à l'issue de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) qui donnera lieu à un simple communiqué de presse demain soir.

Sur le front géopolitique, les Etats-Unis et l'Union européenne (UE) pourraient s'accorder sur de nouvelles sanctions financières contre Moscou après une offensive sanglante de séparatistes pro-russes dans l'Est de l'Ukraine.

S'agissant des données macroéconomiques du jour, elles furent assez contrastées: les commandes de biens durables ont contre toute attente chuté de -3,4% le mois dernier aux Etats-Unis, après un recul de 2,1% en novembre (chiffre révisé de -0,9%) alors que les économistes tablaient sur un rebond de +0,5%.

L'indice PMI des directeurs d'achat est ressorti à 54 ce mois-ci contre 53,3 au mois de décembre, un niveau qui reste très supérieur à la barre des 50 points qui constitue la frontière entre croissance et contraction de l'activité.

Inversement, les ventes de logements neufs ont bondi de +11,6% à 481.000 en rythme annuel en décembre alors que le consensus n'en escomptait 'que' 450.000.
L'indice S&P/Case-Shiller du prix des maisons individuelles affichait +0,7%en novembre, soit 0,1 point de plus qu'anticipé.

Peu après la clôture, Yahoo annonçait un bénéfice de 30 Cents contre 0,29 anticipé et un chiffre d'affaires de 1,25Mds$ contre 1,19$ anticipé.

Mais ce qui fait flamber le titre de +6,7% en transaction électroniques, c'est l'annonce d'un 'Spin of' (cotation séparée) de sa participation résiduelle dans Alibaba, soit 384 millions de titres valorisés 40$ (soit environ 1,536Mds$ de valorisation pour la future entité baptisée Spin-Co).

Le 'point d'orgue' de cette journée, ce fut la publication des trimestriels d'Apple (-3,5% en séance) qui a bondi de +5% à 114,6$ avec la publication d'un bénéfice de 18Mds$ qui découle d'une explosion des ventes d'i-Phones avec un chiffre d'affaires de 74,6Mds$ contre 67,7 attendu et 66,5Mds$ prévus en interne par Apple.

Le Nasdaq a été plombé par Micron (-4,45%) ou Intel (-4,5%), puis Nvidia -4,4%, Cisco (-3,8%), Seagate -3,4%, Google -3,1%, Applied Materials (-2,75%), Priceline (-2,7%), eBay (-2,5%).

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