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Wall Street: sous contrôle total, bilan de semaine positif.

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(CercleFinance.com) - Les commentateurs mettent l'accent sur l'embellie opportune des indices américains qui permet de terminer la semaine sur un score hebdomadaire positif (+0,9% pour le Dow Jones qui engrange +1,5% ce vendredi). Le Nasdaq a pris +

(CercleFinance.com) - Les commentateurs mettent l'accent sur l'embellie opportune des indices américains qui permet de terminer la semaine sur un score hebdomadaire positif (+0,9% pour le Dow Jones qui engrange +1,5% ce vendredi).
Le Nasdaq a pris +1,1% et le 'S&P' +1,35%, le tout avec moins de 10% de titres en repli.
Mais le fait du jour, c'est une nouvelle démonstration de mise en place d'une camisole algorithmique en béton armé puisque le Dow Jones n'a pu fluctuer que d'à peine 0,2% en valeur absolue durant plus de six heures (entre 18.160 et 18.200), idem pour le S&P500 entre 2.113 et 2.118 (à 0,1% de son record de clôture historique).

Le contrôle absolu de la volatilité a permis aux 'sherpas' d'effondrer de façon spectaculaire le 'VIX' (de -15%) dès la première minute de cotation.

Là aussi, une camisole en acier trempé a empêché le VIX de sortir d'une fourchette de 13,50/12,90: ce sont des comportements de marché quasi surnaturels, mais qui témoignent d'un contrôle total de la tendance et des prix par un ou une poignée d'acteurs pour qui rien d'autre ne peut survenir que ce qui a été prédéterminé.

Les raisons de la hausse passent presque au second plan au regard des caractéristiques techniques de cette séance: les chiffres mensuels de l'emploi américain sont d'ailleurs ressortis conformes aux attentes.
Le Département du Travail américain a recensé 223.000 créations de postes non agricoles (dont 213.000 dans le secteur privé), puis un nouveau plancher de 5,4% de chômeurs.

Le 'réconfort' affiché par les marchés américains provient en réalité de l'absence d'inflation salariale (revenus horaires en hausse de seulement +0,1%) et de la stagnation de la durée hebdomadaire à 34,5 heures travaillées.

Mais Wall Street aurait aussi bien pu juger ces chiffres sans influence décisive sur la stratégie de la Fed: les indices américains ont également surfé sur l'embellie en Europe.

Le 'S&P' a été dopé par les valeurs parapétrolières avec Southwest +5,8%, Chesapeake +5,4%, Transocean +5,2%, Biogen +4%, Halliburton +3,8% et Consol Energy +3,2%, puis des 'biotechs' comme Amgen et Regeneron +2,7%, puis des 'incontournables' comme Microsoft +2,2%, Apple +1,9% et Intel +1,7%.

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