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Wall-Street:stats emploi propulsent le S&P à 1,5% du zénith.

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(CercleFinance.com) - Wall Street a salué dans l'allégresse des chiffres de l'emploi US étaient médiocres et neutres à souhait: c'était en somme le cas de figure idéal puisque les spéculations sur une évolution de la politique monétaire de

(CercleFinance.com) - Wall Street a salué dans l'allégresse des chiffres de l'emploi US étaient médiocres et neutres à souhait: c'était en somme le cas de figure idéal puisque les spéculations sur une évolution de la politique monétaire de la FED sont repoussées d'un mois (tout du moins en ce qui concerne les données relatives au marché du travail).

Les indices US avaient modérément réagi sur le coup car il n'y avait pas matière a s'enflammer: le début de la séance avait été assez timide mais tout s'était accéléré vers 16H.
Après cette accélération, Wall Street se stabilisait jusqu'à la mi-séance: le Dow Jones affichait +1% et le Nasdaq +1,05%, le S&P500 +0,95%... le bémol, c'était la brutale remontée des taux avec un T-Bond (10 ans) à 2,15% contre 2,05% ce vendredi matin.
Les indices US voyaient alors leur avance se réduire à +0,8% mais une claire volonté de faire clôturer le 'S&P' au plus haut du jour et de la semaine s'est manifestée au cours de la dernière heure.
Le S&P-500 gagne +1,3% au final (à 1.643Pts) et termine la semaine en territoire positif, à seulement 1,5% de son récent record absolu.

C'est un bel exploit dans la mesure où le 'VIX' a effectué une remontée de 11,05 vers 17,5 jeudi... avant de se détendre opportunément à 15,4 en fin de semaine.
Et la magie du vendredi a donc opéré après l'exception du vendredi 31 mai: la belle série semble se poursuivre avec un 18ème score positif sur 21 vendredi écoulés.

Au final, Paris gagne 1,55% et se retrouve au-dessus des 3.870Pts (ex-zénith de la mi-mars) après avoir flirté pendant de longues heures avec les 3.800Pts ce matin.

Pour en revenir dans le détail sur les chiffres de l'emploi US, ils ne devaient refléter ni dégradation du marché du travail ni embellie du côté du chômage: mission accomplie.

L'économie américaine a créé un peu plus d'emplois que prévu le mois dernier, mais un écart de +5.000 par rapport au consensus est négligeable.
Ce qui rassure vraiment les investisseurs, c'est la petite remontée du taux de chômage qui passe de 7,5% à 7,6%: ceci éloigne la crainte de voir la FED réduire ou suspendre son 'QE-3', ce que personne ne souhaite à Wall Street.
Ce sont donc 175.000 emplois non agricoles qui ont été créés aux Etats-Unis au mois de mai, d'après les chiffres du Département du Travail, alors que les économistes anticipaient en moyenne 170.000 créations.

La statistique du mois d'avril, qui faisait état de 165.000 créations d'emplois, a été révisée à la baisse pour faire apparaître 149.000 créations d'emplois. Celle de mars a également été revue, mais cette fois à la hausse, à 142.000 contre 138.000 précédemment.

Le nombre d'heures hebdo travaillées reste parfaitement stable à 34,5 et les salaires ne bougent pas (une hausse de 0,2% était envisagée).
C'est le scénario parfait pour Wall Street qui tente de ramener sa perte hebdo à presque rien en 48H (le ' S&P ' double la mise après +1% la veille).
Sur le front des devises, le Dollar remontait vers 1,324E après avoir basculé brièvement sous les 1,33/E. A noter la lourde rechute de l'Or (-2,3%) sous les 1.380$: pas de pressions inflationnistes à l'horizon mais des taux longs qui se tendent, cela fait 2 bonnes raisons de se détourner du métal précieux, d'autant que l'Inde vient d'instaurer de nouvelles taxes à l'importation sur les bijoux (la détention d'or sous forme de pièces est en effet interdite de longue date).

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