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Wall-Street: au zénith malgré (grâce à) des stats pourries?

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(CercleFinance.com) - Les indices US qui ont longtemps évolué en ordre dispersé ce mercredi (le Nasdaq retant dans le rouge 80% de la séance) ont fini sur une hausse unanime de +0,28%... et un nouveau record historique pour le Dow Jones acquis à

(CercleFinance.com) - Les indices US qui ont longtemps évolué en ordre dispersé ce mercredi (le Nasdaq retant dans le rouge 80% de la séance) ont fini sur une hausse unanime de +0,28%... et un nouveau record historique pour le Dow Jones acquis à la toute dernière minute de la toute dernière séance du mois d'avril (15.580Pts contre 16.577Pts en clôture le 31/12/2013).
NB: le record absolu 'intraday' des 16.631Pts du 4 avril en revanche n'a pas été battu.
On croirait que tous les mois, les opérateurs procèdent désormais (depuis septembre 2013) à une sorte d'habillages de bilans.

Le mouvement le plus spectaculaire ce mercredi, ce fut le retournement du compartiment des 'Midcaps' qui perdait 0,5% à la mi-séance et qui termine sur une progression symétrique (Russel-2000 à 1.127Pts).

Pour justifier l'accélération haussière de fin de séance, certains commentateurs évoquaient sans grande conviction le communiqué final de la FED qui réitère sa stratégie de maintient de taux exceptionnellement bas pour une 'période considérable'.

La réduction des rachats mensuels -à raison de 10Mds$/mois- est en revanche prolongée et le rythme ralentit donc à 45Mds$/mois.

L'absence de consolidation des marchés US (actions et obligations) tranche singulièrement le caractère très inattendu des 'chiffres du jour', lesquels ressortent aussi éloignés que possibles des estimations les plus basses en ce qui concerne le PIB US, en chute libre de +2,6% à +0,1% (au lieu de +1,2% anticipé): l'argument du 'fait accompli', du 'moins pire que prévu', du 'ceci compense cela' ne tient pas... en revanche, on nous ressert l'excuse d'une hiver très rigoureux.

C'est un des leitmotiv de la FED depuis la mi-février, repris en choeur par Wall Street pour qui tout ne peut que bien se passer d'ici la fin de l'année (puisque les banques centrales le veulent ainsi).

Les économistes anticipent un rebond d'un moins +2,5% au second trimestre (et s'il n'a pas lieu, ce sera à cause des tornades), une croissance de +2,8% cet été (mais attention à l'effet canicule/sècheresse) et de +3% cet automne (attention aux ouragans !).

La stagnation du PIB américain soulève pas mal de questions: il n'a tout de même pas neigé et gelé sur l'ensemble du territoire américain... et encore moins dans les bureaux où se décident les investissements productifs (-5,5% au 'T1' 2014) : difficile de comprendre de quelle façon le 'grand froid' a pu les 'geler'.

La surprise provient du bon niveau de la consommation qui affiche une hausse de 3% contre 3,3% au T4 2013 (qui est traditionnellement le meilleur mois de l'année), alors que des 'experts' nous expliquaient que les centres commerciaux avaient été désertés pour cause d'intempéries.

Autre surprise du jour, la croissance de l'activité économique dans la région de Chicago a accéléré au mois d'avril, bien plus que prévu, de 55,9 vers 63.
Le Nasdaq a gagné 0,28% à 4.115 points dans le sillage de Micron +4;1%, Garmin +3,9%, Gilead +3%, Facebook +2,9%.
Il a longtemps été maintenu dans le rouge par Express Scripts -6,25%, EBay -5%, Coach -2,3%, Seagate -1,7%.

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