35 heures: Valls écarte toute remise en cause

Le Premier ministre a assuré ce vendredi qu'il était hors de question de toucher à la durée légale du temps de travail. Une façon de mettre les points sur les "i" après les propos prononcés par Emmanuel Macron devant le patronat.
Manuel Valls tente d'éteindre l'incendie après les propos prononcés par Emmanuel Macron, à l'université d'été du Medef. Le Premier ministre a ainsi déclaré ce vendredi 28 août qu'il n'y avait "pas de remise en cause du temps légal de travail et des 35 heures".
"Les Français n'ont rien à faire avec les polémiques qui tirent vers le passé. Il n'y aura pas de remise en cause du temps de travail et des 35 heures, a plus précisément déclaré le Premier ministre lors d'une visite d'un centre d'apprentis à Châlons-en-Champagne. "Les petites phrases font mal à la vie publique", a-t-il ajouté.
Une façon de mettre les choses au point après que le ministre de l'Economie a affirmé la veille que la France n'allait "pas mieux en travaillant moins".
"Le travail, le plus beau combat de la gauche"
Cette déclaration a provoqué une levée des boucliers du côté du Parti Socialiste, alors que se déroule l'Université d'été de la Rochelle.
"Le moins que l'on puisse dire est que cette phrase est une fausse bonne idée", a par exemple réagi le président PS de l'Assemblée nationale, Claude Bartolone, sur France Info.
Emmanuel Macron a lui-même tenté d'enrayer la polémique en affirmant à l'AFP qu'il "ne parlait pas des 35 heures mais du rapport au travail. Il en faut plus, pas moins. C'est le plus beau combat de la gauche, car le travail, c'est le moteur de l'émancipation individuelle".