"3 minutes pour convaincre" : soumettez votre projet avant le 31 janvier
Vous n'avez plus que jusqu'au 31 janvier pour soumettre votre projet et être parmi les lauréats de cette quatrième édition de l’opération "3 minutes pour convaincre". Les candidats potentiels sont invités à se rendre sur le site 3minutespourconvaincre.com pour remplir un formulaire très simple. Ils seront ensuite recontactés, puis "audités".
Depuis quatre ans, l’opération a permis de lever plusieurs millions d’euros au bénéfice de jeunes entrepreneurs. L’estimation est complexe à établir, parce que certains entrepreneurs étaient en train de finaliser des levées de fond quand ils sont passés à l’antenne. "Mais on peut sans doute évoquer un chiffre proche des 10 millions d’euros", affirme l’avocate Isabelle Vendeville, à l’origine de cette aventure.
A l'évidence, il existe de très nombreux investisseurs individuels qui ont envie de s’associer à un entrepreneur, mais qui n’ont tout simplement pas les réseaux pour le faire. "C’est là que nous sommes utiles, explique Stéphane Soumier, le responsable de la matinale de BFM Business. "Nous sommes le réseau de nos auditeurs/télespectateurs. Nous collectons pour eux les dossiers, nous les faisons analyser par un comité d’experts. Aux entrepreneurs ensuite de convaincre en trois minutes à l’antenne! Cela peut paraître court, mais face à de vrais business angels, ils auraient une minute 30 maxi!".
Inscription et audition des entrepreneurs
Cette année c’est René Ricol qui a accepté de parrainer l’opération. "Je m’occupais il y a quelques mois des investissements d’avenir de la France (le Grand Emprunt, Ndlr), j’ai l’impression de continuer mon action, toutes ces initiatives méritent d’être encouragées, nous en avons besoin", s'est réjoui l'ancien commissaire général à l'investissement.
La base de l’investissement reste la défiscalisation offerte aux assujettis à l’ISF, "mais nous voulons aller au-delà", affirme Thibault Lanxade, président de Positive Entreprise, qui avec son entreprise Aqoba, a bénéficié le premier de ce dispositif de "crowdfunding" (financement collectif, en plein développement aux Etats-Unis à travers des plateformes internet).
C'est qui lui a donné l'envie de le pérenniser: "Nous voulons être à l’origine de belles aventures, qui permettent aussi de raconter la véritable histoire des entrepreneurs", confie-t-il.