Ces business angels qui prennent des start-up sous leur aile

Alors que la semaine des Business Angels débute ce lundi 26 novembre, les start-up ont plus que jamais besoin de ces anges-gardiens. Ils sont 6 500 aujourd’hui.

Comment faire en sorte que le prochain Facebook naisse en France ? Une question plus que jamais d'actualité alors que s'ouvre aujourd'hui, lundi 26 novembre, la semaine des Business Angels, organisée par l'association France Angels. Ces investisseurs de la première heure, cruciaux dans le financement des start-ups, sont de plus en plus nombreux en France.

Il y a deux catégories de business angels dans l'Hexagone : les stars et les autres. Les stars, ce sont Pierre Kosciusko-Morizet, le patron de PriceMinister, Marc Simoncini, le fondateur de Meetic, ou encore Xavier Niel, dont le fonds Kima Ventures investit une ou deux fois par semaine à raison de 150 000 dollars par mise en moyenne.

Mais derrière ces grands noms, il y a la foule des anonymes : 6 500 business angels, organisés au sein de dizaines d'associations, qu'elles soient locales ou qu'elles réunissent d'anciens élèves d'écoles de commerce. "Nous recrutons 500 business angels dans la fédération par an", note Philippe Gluntz, président de France Angels.

Si l'on devait faire un portrait-robot du business angel moyen, c'est un homme de 57 ans, chef ou ancien chef d'entreprises.

45 millions d'euros investi en 2012

L'an dernier, ils ont investi 45 millions d'euros dans des start-ups, fabricants d'applications ou jeunes pousses des biotechs. "327 jeunes entreprises", souligne Philippe Gluntz. Toutes rêvent de trouver la perle rare, le Google des années 2010 ou le futur Mark Zuckerberg.

Mais pour celà, il faudrait probablement beaucoup plus de moyens, et peut-être la création d'un statut de business angel, comme aux Etats-Unis, où les chiffres donnent le vertige. Face aux quelques dizaines de millions d'euros investis en France, les business angels américains ont injecté l'an dernier 22 milliards et demi de dollars dans 66 000 start-ups !

Anthony Morel