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Castaner prévoit des représentants des salariés dans les conseils d'administration

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner est pressenti pour prendre la tête de "La République en marche";

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner est pressenti pour prendre la tête de "La République en marche"; - Philippe Lopez - AFP

Le porte-parole du gouvernement Christophe Castaner a estimé lundi que l'intéressement et la participation dans les entreprises que veut relancer Emmanuel Macron aboutiraient à l'entrée de salariés dans les conseils d'administration.

En relançant l'intéressement et la participation dans les entreprises, les salariés pourront entrer dans les conseils d'administration. "C'est l'un des objectifs" de ce projet, a répondu Christophe Castaner à une question de BFMTV. "Oui parce que c'est une question de citoyenneté de casser le rapport entre l'autorité et le dépendant". "Si on veut réaffirmer la place des salariés dans l'entreprise, il faut changer la gouvernance", a-t-il ajouté.

Selon lui, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire "ouvrira la discussion dans les jours, dans les semaines qui viennent". "La réussite de l'entreprise doit bénéficier à tous" par l'intéressement et la participation, a ajouté Christophe Castaner. "Aujourd'hui, il y a 12 millions de Français qui en profitent dans les entreprises de plus de 50 salariés", a-t-il relevé, calculant que pour eux, cela "fait presque un 13ème mois en moyenne, 2000 et quelque euros".

"Un vrai débat" en 2018

Il a estimé qu'"il faut aller plus loin" pour les entreprises de moins de 50 salariés, même si "on avait amorcé la pompe avec la loi croissance et activité portée par Emmanuel Macron". "Il faut voir les accords d'entreprises qui peuvent se faire, ça fait partie des sujets qui vont être mis sur la table dans les semaines qui viennent", a-t-il précisé.

"L'idée c'est que tous les salariés, y compris le salarié de la boulangerie d'une petite commune dans l'Ubaye à Barcelonnette" en bénéficient, a dit le ministre. "La rémunération, elle doit être faite sur le salaire, garanti, bien évidement, mais elle peut être complétée par l'effort collectif dans cette petite entreprise".

Dimanche Emmanuel Macron avait dit souhaiter "un vrai débat" en 2018 pour "revisiter cette belle invention gaulliste de l'intéressement et de la participation", pour que "tous les salariés aient leur juste part quand les choses vont mieux".

P.S. avec AFP