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Emploi

Chômage: l'Unédic table sur 103.000 demandeurs d'emploi en plus en 2014

L'année passé, 174.800 demandeurs d'emplois avaient rejoint Pôle Emploi.

L'année passé, 174.800 demandeurs d'emplois avaient rejoint Pôle Emploi. - -

L'organisme gestionnaire de l'assurance-chômage a dévoilé, ce jeudi 22 mai, ses prévisions économiques pour 2014. Il table ainsi sur un nombre de demandeurs d'emploi supplémentaires en catégorie A moins fort que l'an passé.

L'Unédic, l'organisme qui gère l'assurance chômage, a dévoilé ses prévisions pour l'année 2014, ce jeudi 22 mai. Elle indique ainsi tabler sur un total de 103.000 demandeurs d'emploi en catégorie A (sans aucune activité) en plus pour l'ensemble de l'année contre 174.800 en 2013.

En 2015, le nombre continuerait de croître mais beaucoup moins, avec 60.100 personnes supplémentaires. Toutes catégories confondues, le nombre de demandeurs d'emploi augmenterait de 120.300 en 2014 et 133.900 en 2015, après 232.000 en 2013, selon les prévisions de l'Unedic.

Ce dernier a par ailleurs abaissé sa prévision de déficit pour l'assurance-chômage, qui serait ainsi de 3,7 milliards d'euros pour cette année et 3,6 milliards pour 2015. Auparavant, il anticipait 4,3 milliards d'euros de déficit pour cette année.

L'Unédic s'attend, pour la suite, à une confirmation de la tendance à la stabilisation du déficit en 2016, année à la fin de laquelle celui-ci serait encore de 3,6 milliards d'euros.

Des prévisions de croissance plus faible que le gouvernement

En parallèle, la dette de l'assurance-chômage s'éleverait à 21,3 milliards d'euros en 2014. La précédente estimation faisait état d'un chiffre de 22,4 milliards. Pour 2015, l'endettement passerait à 24,9 milliards d'euros avant de s'élever à 28,6 milliards d'euros l'année suivante.

Cette révision à la baisse du déficit et de la dette trouve son explication dans la nouvelle convention sur l'indemnisation des assurés, négociée en mars dernier par les partenaires sociaux.

L'Unédic base ses prévisions sur des hypothèses de croissance plus faibles que celle du gouvernement, avec notamment 0,8% pour 2014 (contre 1% pour l'exécutif), 1,3% pour 2015 (1,7% pour le gouvernement) et 1,5% en 2016.

J.M. avec Reuters