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Emploi

Les patrons de filiales d’entreprises publiques vont voir leurs rémunérations plafonnées

Si le texte concerne les filiales de société publique, c'est bien Luc Oursel qui a du hier baissé sa rémunération d'un tiers

Si le texte concerne les filiales de société publique, c'est bien Luc Oursel qui a du hier baissé sa rémunération d'un tiers - -

Le décret plafonnant la rémunération des patrons d’entreprises publiques va être étendu aux filiales. Cet élargissement entre vigueur ce vendredi 26 octobre. Les entreprises de la SNCF et la Banque Postale sont notamment concernées.

Comme prévu, le décret sur le plafonnement de la rémunération des patrons d’entreprises publiques est étendu à un certain nombre de leurs filiales. Le texte entre en vigueur ce vendredi 26 octobre.

Concrètement le dispositif va concerner une petite dizaine d'entreprises, toutes des filiales de grandes entreprises publiques.

Parmi elles, Geodis et le groupe Keolis, deux filiales de la SNCF, Areva NP, la filiale conception d'Areva, EDF Energies nouvelles et EDF International et surtout la Banque Postale. Son patron Philippe Wahl sera particulièrement concerné : il aurait touché autour de 830 000 euros l'année dernière.

Un montant bien au-dessus du plafond limite. Exactement comme la loi s'appliquant à leur maison-mère, le plafond institué pour les filiales est de 450 000 euros brut par an, c'est-à-dire 20 fois la moyenne des plus bas salaires des principales entreprises publiques.

Luc Oursel baisse sa rémunération d'un tiers

Pour être concernés, les patrons doivent avoir le statut de mandataire social. En général, selon les entreprises, le PDG, le directeur général ou le gérant. Le gouvernement avait appelé à une mise en œuvre rapide.

C'est d'ailleurs ce qu'a fait hier le groupe Areva. La baisse de rémunération de Luc Oursel, son président, a été approuvée par le conseil de surveillance du groupe. Il avait touché 679 000 euros l'année dernière. Il devrait voir son salaire diminué d'un tiers.

Isabelle Gollentz