Doux : cinq sites sur huit repris partiellement, 700 emplois sauvés
Reportage vidéo : Pierre-Emmanuel Bécet et Kelly Laffin
Les organisations syndicales n’attendaient plus rien, mais ce qui pouvait être sauvé l’a été. Le tribunal de Commerce de Quimper a décidé lundi de valider les offres de reprises partielles de cinq sites, sur les huit que compte le pôle frais du volailler Doux. Au total,environ 700 emplois sur 1700 sont sauvés.
A Blancafort (Cher), le projet des entreprises Duc et Glon-Sanders a été validé. 120 emplois sur 184 ont ainsi été sauvegardés. Même chose pour Boynes (Loiret), où Duc et Glon-Sanders reprennent 80 salariés sur 155.
A Sérent et Pleucadeuc (Morbihan), c’est le groupe LDC qui reprend l’usine mais en ne conservant que 60 salariés sur 174. L’entreprise acquiert également le site de Laval, en Mayenne, où 261 salariés sont conservés ainsi que 41 CDD.
Trois autres sites ne bénéficiaient pas d'offres de reprise: Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), et Le Pontet (Vaucluse).
Les délégués syndicaux, eux, ne décolèrent pas: "Ce n'est pas une satisfaction d'annoncer qu'il y a plus de 1000 licenciements, surtout dans une entreprise comme la nôtre qui avait du potentiel pour préserver tous les emplois. On a laissé l'entreprise à la dérive et c'est les salariés qui paient les pots cassés. Je ne suis pas du tout content", a commenté Jean-Luc Guillard, responsable syndical central CFDT Doux à l'issue du jugement.