Muriel Pénicaud: "On est sur une tendance lourde de baisse du chômage"

La ministre du Travail était invitée sur le plateau de Good Morning Business, ce jeudi pour commenter les très bons chiffres du chômage.

Muriel Pénicaud était invitée ce jeudi sur le plateau de Good Morning Business après les très bons chiffres du chômage. "Je crois que le fait de passer sous la barre des 8% en France métropolitaine, et 8,1% pour la France entière (…) cela montre une chose : que l'on peut réussir, qu'il n'y a pas de fatalité au chômage de masse" assure-t-elle. "C'est vrai qu'il y a une dynamique, qu'on a une croissance qui est plus riche en emplois."

"Il faut continuer, c'est encourageant" poursuit la ministre du Travail. "Il faut le faire sur tous les territoires mais quand on voit qu'il y a des départements à 6%, à 5,5% comme la Mayenne, on voit qu'on en a encore sous le pied et il faut continuer." Peut-elle confirmer l'objectif des 7% d'ici la fin du quinquennat? "Si on continue comme on fait maintenant, on aura cet effet-là" juge-t-elle. "Je pense que nous pouvons et nous devons garder l'ambition des 7%."

"Je pense qu'on a prouvé que le chômage structurel n'est pas à 9%"

Comment accentuer cette dynamique? "Je veux faire un appel aux entreprises" poursuit Muriel Pénicaud. "Plus le chômage baisse, plus il faut donner sa chance aux jeunes, au seniors, aux personnes en situation de handicap (…) à ceux qui habitent dans des quartiers prioritaires… Il faut y travailler ensemble pour aller encore plus loin." Et de cette façon, faire enfin baisser ce fameux chômage structurel...

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"Quand je suis arrivé (…) beaucoup d'observateurs me disaient: le chômage structurel en France, il est de 9%. Pourquoi? Parce que ça fait dix ans, qu'il est à 9 ou 10%" explique la ministre. "Si le chômage structurel, c’est juste la statistique de notre incapacité à faire, je pense qu'on a prouvé que le chômage structurel n'est pas à 9%."

"Tout n'est pas rose (…) mais on est sur une tendance lourde, structurelle de baisse du chômage. Il faut continuer, ça ne se fait pas tout seul" conclut la ministre.

Thomas Leroy