1er Mai: Macron condamne "avec une absolue fermeté" les violences en marge du cortège parisien

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Philippe Martinez critique la gestion des débordements par les autorités

Le secrétaire général de la CGT Philippe Martinez a critiqué ce mardi la gestion par les autorités des débordements ayant perturbé la manifestation parisienne du 1er Mai, tout en "condamnant" les violences. 

"J'ai vécu des choses scandaleuses, le fait d'être bloqué sur ce pont" d'Austerlitz par lequel le cortège devait initialement passer, a déclaré Philippe Martinez sur CNews, relevant avoir encore "les yeux qui piquent" à cause des gaz lacrymogènes. "Quand un cortège ne peut plus avancer, il recule, sauf qu'à l'autre bout du pont, par où il fallait reculer, il y avait plusieurs rangées de CRS, des camions qui nous empêchaient de reculer", s'est insurgé Philippe Martinez.

Philippe condamne "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent" les violences

Edouard Philippe a condamné ce mardi soir "l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements" après les violences qui ont éclaté en marge de la manifestation du 1er mai, à Paris, et qui ont fait quatre blessés légers.

Dans un communiqué, le Premier ministre "condamne avec la plus grande fermeté ces violences" en saluant "le professionnalisme des forces de l'ordre" qui ont "su répondre avec maîtrise" à "des actes d'une grande violence".

Les manifestations ont rassemblé entre 143.500 et plus de 210.000 personnes en France

Les manifestations du 1er Mai ont rassemblé "plus de 210.000" personnes dans toute la France, selon la CGT, qui a qualifié la mobilisation de "réussite" dans un communiqué diffusé ce mardi. 

Le syndicat avait dénombré 280.000 manifestants dans le pays l'année passée. Selon les chiffres du ministère de l'Intérieur et de la préfecture de police, 143.500 personnes ont participé aux défilés du 1er Mai cette année, contre près de 142.000 l'an dernier.

Des manifestants moins nombreux que l'année dernière à Paris

Le défilé syndical du 1er Mai, perturbé par de violents heurts, a rassemblé 55.000 personnes à Paris, selon les chiffres communiqués par la CGT mardi, contre 80.000 l'année dernière.
    
La police a compté 20.000 personnes et 14.500 autres hors cortège syndical, dont 1.200 membres de mouvance radicale des "blacks blocs". L'an dernier, elle avait recensé 30.000 manifestants, sans faire de distinction.
 

200 personnes interpellées sur le défilé

Près de 200 membres de la mouvance radicale des "blacks blocs" ont été interpellés mardi en marge du défilé parisien du 1er Mai émaillé de heurts et dégradations, après avoir été encerclés par les forces de l'ordre, selon un bilan provisoire de la préfecture de police (PP).
    
Six autres personnes ont aussi été interpellées, dont trois pour port d'arme prohibé et trois pour jets de projectiles. Le défilé du 1er mai dans la capitale a été bouleversé dans son déroulement notamment par 1.200 personnes encagoulées issues des "blacks blocs".

"Ces milices devraient être dissoutes" selon Marine Le Pen

La présidente du Front National réagit au micro de BFMTV.

Jean-Luc Mélenchon condamne les violences "d'extrême droite"

Manifestant à Marseille, le député de la France Insoumise a réagi sur Twitter suite aux violences commises lors de la manifestation du 1er mai à Paris. Il condamne des "violences insupportables" qui seraient selon lui le fait de "bandes d'extrême droite".

Anne Hidalgo condamne les débordements 

La maire de Paris a condamné dans un tweet "les violences commises à Paris par des centaines d'individus cagoulés" dont le "seul but était de semer le chaos". Dans son message, l'édile apporte sa "solidarité aux commerçants et riverains touchés". 
 

20.000 manifestants à Paris 

Selon la préfecture de police de Paris, 20.000 personnes ont pris part au cortège syndical. Les autorités ont également recensé 14.500 personnes hors cortège dont 1200 "black blocs". 

Un groupe de "200 casseurs maîtrisé" par les forces de l'ordre 

Un groupe de "200 black blocs a été maîtrisé" par les forces de l'ordre. Ces individus "vont être interpellés", précise la préfecture de police. 

Le parcours de la manifestation modifié 

À la demande du préfet de police de Paris, le parcours du défilé a été modifié. Les cortège officiel va donc emprunter un autre itinéraire. Au lieu de défiler sur le boulevard de l'Hôpital -théâtre des dégradations- les participants vont circuler sur le quai saint Bernard. 

Les casseurs "doivent être interpellés en amont"

Interrogé sur l'antenne de BFMTV, le secrétaire général de l'Unité SGP Police FO a indiqué que le dispositif de sécurité n'a pas été sous-estimé par la préfecture de police de Paris. "Il y a 1200 casseurs et autant de forces mobiles en face", a-t-il précisé. Yves Lefebvre a rappelé, "qu'il n'y a pas que des casseurs" dans la manifestation, précisant qu'en cas de débordements, "le danger c'est de générer des dégâts collatéraux".

En général, lorsqu'il s'agit de dégradations de biens, "on laisse casser et derrière on interpelle" les auteurs a-t-il indiqué. Yves Lefebvre a émis le souhait de "pouvoir interpeller (les casseurs, ndlr) en amont", c'est-à-dire, dès leur arrivée sur le site des manifestations. 

Le ministre de l'Intérieur condamne les dégradations 

Dans un tweet, Gérard Colomb a condamné "les violences et dégradations" intervenues en marge du défilé à Paris. "Tout est mis en oeuvre pour faire cesser ces graves troubles à l'ordre public", a précisé le ministre de l'Intérieur. 

Les CRS chargent les individus cagoulés 

Après les dégradations d'un restaurant McDonald's, d'un garage Renault et d'une auto-école, les CRS interviennent contre les individus cagoulés présents en début de cortège. Ils font usage de canons à eau et de grenades lacrymogènes, précise un reporter de BFTMV présent boulevard de l'Hôpital. 

Un garage Renault pris pour cible

Toujours sur le boulevard de l'Hôpital, un garage Renault a été pris pour cible par des manifestants cagoulés. Selon un reporter de BFMTV, "un cocktail Molotov a été jeté à l'intérieur" du garage. Les manifestants seraient également en train "d'ériger des barricades" sur ce boulevard parisien. Des feux de poubelle et du bris de mobilier urbain ont également été constatés. 

Des débordements en tête de cortège

Plusieurs individus cagoulés, présents en tête de cortège, s'en sont pris au restaurant McDonald's situé boulevard de l'Hôpital. Ses vitres ont notamment été brisées et des flammes sont apparues à l'intérieur de l'établissement.  

La manifestation parisienne est "à l'arrêt" 

En raison de la présence d'environ 1200 individus cagoulés en tête de cortège, la manifestation parisienne est "à l'arrêt", a constaté un reporter de BFMTV. 

Un millier d'individus cagoulés en tête de la manifestation 

Selon la préfecture de police, environ 1200 individus cagoulés et vêtus de noir ont pris la tête du cortège. Rassemblés au niveau du pont d'Austerlitz, ils ont déployé plusieurs banderoles. 

Le premier secrétaire du PS participe au cortège parisien 

Olivier Faure, récemment élu à la tête du Parti socialiste, a pris part au cortège initié par la CGT et Solidaires. 

Le cortège s'élance 

Initialement prévu à 14H30, le départ de la manifestation parisienne a pris du retard. Le cortège vient de s'élancer de la place de la Bastille en direction de la place d'Italie. Si le tracé de cette manifestation est court (seulement 2,5 kilomètres), l'arrivée des derniers manifestants est prévue vers 18H30.

Deux personnes ont été interpellés place de la Bastille 

À Paris, alors que les manifestants n'ont pas encore quitté la place de la Bastille, la préfecture de police indique avoir procédé à deux interpellations sur ce site. Les individus interpellés étaient porteurs de marteaux et burins. La préfecture de police de Paris fait également état de la présence de 40 à 50 individus masqués et cagoulés sur la place.

La RATP ferme plusieurs stations de métro 

À Paris, en raison du rassemblement des manifestants place de la Bastille, la RATP a décidé de fermer les stations Quai de la Rapée, Saint-Marcel et Campo Formio, desservies par la ligne 5 du métro. "Par mesure de sécurité, les trains des lignes 5,6 et 7 ne marquent pas l'arrêt à la station Place d'Italie", précise l'entreprise. 

La préfecture de police de Paris évoque un risque de débordement 

Dans la capitale, la préfecture de police évoque un risque de débordement par "des groupes extrémistes" voulant faire de cette journée "un grand rendez-vous révolutionnaire", et qui prévoient de "s'en prendre violemment aux forces de l'ordre ainsi qu'aux symboles du capitalisme".

Les cortèges ont rassemblé "quelques centaines à plusieurs milliers" de manifestants

Les participants allaient de quelques centaines à Perpignan, Auch ou Lille, à 2700 à Nantes, 4000 à Grenoble ou 5500 à Lyon selon les chiffres de la police. Plusieurs milliers de personnes ont aussi manifesté à Strasbourg, Nancy ou Toulouse, rapporte l'AFP. 

Les cortèges ont rassemblé "quelques centaines à plusieurs milliers" de manifestants 

Les participants allaient de quelques centaines à Perpignan, Auch ou Lille, à 2700 à Nantes, 4000 à Grenoble ou 5500 à Lyon selon les chiffres de la police. Plusieurs milliers de personnes ont aussi manifesté à Strasbourg, Nancy ou Toulouse, rapporte l'AFP. 

À Marseille, le 1er-Mai a rassemblé 4200 personnes selon la police

À Marseille, les manifestants ont défilé derrière une banderole "contre Macron et son monde". Un cortège auquel ont pris part 4.200 personnes selon la police. 

Entre 2700 et 4000 personnes ont défilé à Nantes

Entre 2.700 personnes, selon la police, et entre 3.500 et 4.000, selon les syndicats, ont défilé dans le calme mardi à Nantes à l'appel de la CGT, Sud et Solidaires ainsi que de syndicats étudiants à l'occasion du 1er Mai, rapporte l'AFP. 

Les manifestants se sont retrouvés près du château des Ducs de Bretagne, où plusieurs orateurs, représentants des secteurs "en lutte", ont pris la parole, parmi lesquels un cheminot, une aide-soignante en Ehpad, une représentante d'un commerce, ainsi que des étudiants. Des universitaires étaient également présents dans le cortège, derrière une banderole "Université de Nantes, personnel en lutte".

"Le dialogue n'a jamais été rompu entre les autres confédérations", assure Pascal Pavageau

Le nouveau leader de Force ouvrière prévoit de "contacter dès demain" les leaders de la CGT, CFDT, CFTC et CFE-CGC afin de discuter d'une éventuelle "unité d'action". Selon lui, le "contexte" incite au dialogue, selon lui, à un moment où "des fondements même de nos droits sociaux, voire même de valeurs républicaines, sont attaqués ou menacés par un gouvernement qui vise à déprotéger les gens, en cassant le droit collectif". 

Les manifestants nantais se dispersent

À Nantes, les manifestants, partis du miroir d'eau sont arrivés place du Commerce. Selon nos confrères de Ouest-France, depuis 12H30, "le cortège s'effiloche" tandis que certains participants "restent en place sur les rails du tramway". 

Cheminots, lycéens et retraités unis à Marseille 

Parti à 10H30 du Vieux-Port, le cortège marseillais a pris fin sur la place Félix-Barret, sous les fenêtres de la Préfecture des Bouches-du-Rhône. Selon Perrine Baglan, envoyée spéciale de BFMTV à Marseille, le cortège était composé de "nombreux cheminots, lycéens et retraités". Les participants "ont dénoncé la précarité" au son des slogans "le muguet de la colère" ou encore "j'ai essayé d'être pauvre mais ça n'a pas réussi". 

"Je ne suis pas d'un tempérament à esquiver quoi que ce soit", s'agace Macron 

En visite en Australie depuis ce mardi, Emmanuel Macron s'est montré agacé lors d'un point presse. Interrogé par les journalistes présents sur la date choisie pour effectuer ce déplacement, le chef de l'État a répliqué que "les voyages s'organisent longtemps à l'avance", assurant s'occuper "de ce qui se passe à Pars comme ailleurs." "Je ne suis pas d'un tempérament à esquiver quoi que ce soit" mais "mon travail n'est pas de regarder la télévision et de commenter l'actualité", a-t-il conclu sèchement.  

Le mois de mai sera un mois agité

Outre les traditionnelles manifestations du 1er-Mai, plusieurs appels à la mobilisation contre la politique gouvernementale ont été lancés. Tour d'horizon des nombreuses manifestations prévues lors des 30 prochains jours.

Le cortège marseillais s'est élancé 

À Marseille (Bouches-du-Rhône), le cortège formé à l'appel de la CGT et de Solidaires s'est élancé depuis le Vieux-Port. Les responsables syndicaux et politiques locaux -dont Jean-Luc Mélenchon- se trouvent en tête du défilé. 

Mélenchon "se bat pour une jonction entre le mouvement social et politique"

"On peut penser qu'on est en train d'avancer vers un grand rassemblement porté par les syndicats, le mouvement associatif et les organisations politiques", a déclaré, depuis Marseille, Jean-Luc Mélenchon sur BFMTV. Le leader de La France Insoumise, par ailleurs député des Bouches-du-Rhône, a affirmé "se battre pour qu'il y ait une jonction" entre les différents mouvements cités. L'objectif étant d'obtenir "une unité extrêmement ample" lors des prochaines journées de mobilisation. 

"Les cheminots sont très en colère par ce qu'on dit de mal sur eux", affirme Martinez

Affirmant sur BFMTV-RMC que "les cheminots sont très mobilisés" contre la réforme ferroviaire, le secrétaire général de la CGT a ajouté qu'ils sont désormais "en colère par tout ce qu'on dit de mal sur eux". Interrogé sur l'identité des personnes tenant des propos contre les cheminots, Philippe Martinez a indiqué qu'il songeait "au président de la République, au gouvernement, à un certain nombre d'hommes politiques, ou au PDG de la SNCF (Guillaume Pepy, ndlr)."

"La ‘gréviculture’ n’existe pas qu’en France", souligne Philippe Martinez 

Interrogé sur BFMTV-RMC sur les récentes grèves qui ont marqué l’Allemagne, le secrétaire général de la CGT a constaté que "la 'gréviculture' n’existe pas qu’en France". Pour rappel, les salariés et fonctionnaires allemands ont fait grève mi-avril pour obtenir une revalorisation de leurs salaires. Ceux-ci ont depuis été augmentés de 3,8% et le seront encore jusqu'en 2020. Selon Philippe Martinez cela montre que "la conception de la discussion du côté du patronat est peut-être moins rigide" outre-Rhin que dans l'Hexagone. 

"Nous voulons une autre réforme de la SNCF", rappelle le secrétaire général de la CGT

Philippe Martinez a souligné sur BFMTV-RMC qu'il souhaitait que le gouvernement revienne sur la réforme ferroviaire. "Nous volons une autre réforme de la SNCF", a-t-il rappelé alors que le Premier ministre s'est engagé à recevoir l'ensemble des syndicats le 7 mai. 

"Au niveau national nous n'arrivons pas à défiler ensemble", reconnaît Philippe Martinez

Le secrétaire général de la CGT était, ce mardi, l’invité de BFMTV-RMC. "Les luttes marchent quand les syndicats sont unis. Toutes les conquêtes sociales ont été obtenues quand les syndicats étaient unis", a-t-il déclaré avant de "regretter" l'absence d'unité syndicale en ce 1er mai.

Que font les organisations syndicales aujourd'hui ?

Manifestations pour les uns, projection de film pour les autres, le 1er-mai syndical est à nouveau organisé en ordre dispersé, avec un risque de débordement par des groupes extrémistes dans le défilé parisien.