Euro Disney va recruter 1200 CDI en 2018

Le parc d'attractions francilien prévoit d'embaucher 1200 personnes en CDI cette année grâce à un accord syndical intergénérationnel. Les recrutements en CDI concernent le pôle maintenance, l'encadrement (management, responsables de boutique ou d'attraction), centre d’appels, communication, ressources humaines et finance.

À Disneyland Paris, l'emploi se portera bien en 2018. Outre les traditionnels milliers d'emplois saisonniers en CDD -7000 contrats prévus- que le parc d'attractions embauche chaque année, ce sont 1200 CDI qui vont être recrutés cette année par le premier pourvoyeur d'emplois sur un seul site d'Ile-de-France.

Cette vague d'embauches est la conséquence directe de la signature par la filiale du groupe américain d'un accord intergénérationnel avec les organisations syndicales représentatives. Ce document prévoit le recrutement à temps plein de 1050 jeunes de moins de 26 ans et 150 seniors de plus de 50 ans d’ici à 2020, révèle le vice-président des ressources humaines du groupe Euro Disney, Daniel Dreux, au Parisien.

Le turnover atteint 30% dans l'hôtellerie-restauration

"Parmi les 1000 à 1200 CDI à pourvoir cette année à Disneyland Paris, 200 à 300 sont destinés à réellement renforcer un pôle maintenance extrêmement pointu. Nous avons besoin d’ingénieurs de très haut niveau dans l’intelligence artificielle par exemple", indique le DRH du groupe Euro Disney. Les autres postes à pourvoir en CDI concernent les "professions encadrantes" comme les chefs de cuisine, les responsables de boutique ou d'attraction.

L’autre moitié des CDI sera recrutée dans le centre d’appels, la communication, les ressources humaines ou la finance. En ce qui concerne les 6800 à 7000 emplois en CDD, l’hôtellerie, la restauration et les spectacles sont les principaux secteurs de recrutement.

À l'instar des entreprises du secteur, l'emploi dans l'hôtellerie-restauration du parc Disneyland Paris pâtit d'un taux élevé de turnover de 30% contre 9% pour l'ensemble de ses salariés sur le site francilien. "Nous avons aussi des tensions sur les métiers de la maintenance, d’ingénieurs, d’experts ou techniciens. Ou bien encore dans certaines niches qui correspondent à des spécificités du moment comme des data scientists" conclut le DRH.

Frédéric Bergé