BFM Business
Emploi

Gad: entre 250 et 300 emplois supprimés

Le 11 septembre, le tribunal prononçait la liquidation judiciaire de Gad avec une poursuite de l'activité pendant trois mois.

Le 11 septembre, le tribunal prononçait la liquidation judiciaire de Gad avec une poursuite de l'activité pendant trois mois. - Miguel Medina - AFP

Ces suppressions de postes se feront en fonction des offres de reprise, a annoncé la direction ce 29 septembre.

Le groupe Gad devrait connaître des suppressions de postes. La direction vient d'annoncer, ce 29 septembre, qu'entre 250 et 300 postes pourraient être supprimés en fonction des offres de reprise présentées en CCE.

Le groupe breton spécialisé dans la viande de porc totalise plus de 800 salariés.

Pour l'abattoir Gad de Josselin (Morbihan), qui fait l'objet d'une offre de reprise de la SVA Jean-Rozé (groupe Intermarché), 248 emplois sur 755 seraient supprimés.

Sur le site Gad de Lampaul-Guimiliau (Finistère), la Saria (entreprise d'équarrissage) a proposé de reprendre l'unité "graisse animale", et de conserver 11 emplois sur 13.

En revanche, aucune offre n'a été déposée pour ce qui concerne l'unité "Salé Fumé", qui emploie 58 personnes à Lampaul.

155 postes de reclassement

"C'est beaucoup" de suppressions d'emplois prévus, a commenté Patrick Piguel, représentant CFDT, à la sortie d'un Comité central d'entreprise (CCE) qui s'est tenu lundi matin à Rennes. "C'est un coup au moral". "On espère pouvoir discuter avec les deux repreneurs pour améliorer les propositions", avant la prochaine réunion du CCE, le 9 octobre, a ajouté Annick Le Guevel, membre (CFDT) du CCE de Gad.

Pour les personnes qui seraient touchées par la restructuration, le groupe coopératif morbihannais CECAB, dont dépend Gad, propose "d'ores et déjà 155 postes de reclassement", soit 93 en Bretagne et 62 dans le reste de la France, selon le communiqué du groupe.

Gad a été placé en liquidation judiciaire le 11 septembre avec une poursuite d'activités de trois mois. Gad avait déjà supprimé l'an dernier près de 900 emplois, principalement sur le second abattoir de l'entreprise, à Lampaul-Guimiliau (Finistère). L'audience du tribunal de commerce de Rennes qui doit étudier les offres de reprise est prévue le 13 octobre.

D. L. avec AFP