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Geoffroy Roux de Bézieux (Medef): "il va falloir une baisse des dépenses publiques"

Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, était l'invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business ce mardi 26 novembre 2013.

Geoffroy Roux de Bézieux, vice-président délégué du Medef, était l'invité de Stéphane Soumier dans Good Morning Business ce mardi 26 novembre 2013. - -

Le vice-président délégué du Medef en charge de l'économie et de la fiscalité, invité sur BFM Business ce mardi 26 novembre, a défendu la négociation avec le gouvernement pour faire baisser la pression fiscale sur les entreprises.

L'annonce de la "remise à plat fiscale" de Jean-Marc Ayrault est tombée comme un cheveu sur la soupe pour le patronat. A ce moment-là, le Medef était déjà engagé avec les techniciens de Bercy dans des "assises de la fiscalité", rappelle Geoffroy Roux de Bézieux, le vice-président délégué du Medef en charge de l'économie et de la fiscalité, ce 26 novembre sur BFM Business.

Les chefs d'entreprises n'ont jamais réclamé une telle remise à plat, mais une "baisse de la pression fiscale", comme "préalable à tout accord", poursuit-il. En revanche, selon Geoffroy Roux de Bézieux, ils ne veulent surtout pas toucher à "la réforme des plus-values, au CICE, à ce qui est sanctuarisé par le président de la République, tel le Crédit impôt recherche et l'ISF PME".

Le Medef donne trois mois au gouvernement

Auquel cas, il va falloir une "baisse des dépenses publiques" pour pouvoir "baisser la pression fiscale". Pas nécessairement en faisant "baisser le niveau des services publiques", mais en réalisant des gains de productivité", en profitant de ce que le "numérique est passé par là".

Le patronat réclame "de vrais mesures, et un vrai calendrier". C'est pour cela qu'au Medef, on "joue le jeu" des négociations. Mais si "dans trois mois il ne s'est rien passé, ce sera un marché de dupes et on le dira haut et fort". En tout cas, pour se faire entendre de l'Etat, "la manifestation violente n'est pas une bonne façon de faire avancer les choses", martèle Geoffroy Roux de Bézieux.

N.G.