Hamon tacle la loi Macron
Benoît Hamon égratigne la loi Macron. Le député socialiste a estimé samedi 6 juin que si le texte était adopté, la reprise en Scop des ex-salariés de leur entreprise, comme l'ont fait les ex- Fralib, ne serait plus possible, lors du congrès du PS à Poitiers.
"Le président de la République a eu raison d'aller les voir", a déclaré l'ex-ministre de l'Education à la tribune du congrès, faisant référence à la visite de François Hollande jeudi à Géménos aux anciens salariés de Fralib devenue coopérative de production.
Une aventure qui ne serait plus possible
"Est-ce que cette aventure sera possible demain quand la loi Macron sera adoptée, qui prévoit quoi : qu'un plan social est" homologué "avec les moyens de l'entreprise et non du groupe ? Je crains que non", a-t-il prévenu.
Il a en effet rappelé que la Scop-Ti des ex-Fralib "a été reprise parce que nous avons obtenu - je salue le travail de Montebourg sur ce sujet et Jean-Marc Ayrault qui avait arbitré en ce sens - que le groupe Unilever paye pour que la Scop puisse exister".