IBM, Microsoft, Siemens: ces entreprises étrangères aux couleurs françaises
IBM France fête ses 100 ans, date symbolique bien sûr. Sur un siècle l'entreprise s'est totalement transformée et dans l'Hexagone, elle a réussi à garder cet ancrage français tout particulier. IBM n'est pas la seule multinationale étrangère à parier sur l'ancrage français de ses filiales, une stratégie de francisation qui fait ses preuves.
Se fondre dans le moule et faire oublier, ou presque, que son entreprise est étrangère. C'est ce que fait le conglomérat allemand Siemens depuis des années. "Nous sommes une entreprise industrielle française", expliquent les dirigeants de Siemens France, fiers d'afficher les chiffres à l'export de ses 8 usines françaises.
Et comme s'il fallait des preuves d'amour en plus, Siemens s'engage: des partenariats avec l'Education nationale et les régions pour la formation professionnelle.
Engagements dans les régions
Même politique chez IBM, qui dit vouloir "contribuer à transformer l'économie française". Une stratégie payante lorsqu'on travaille avec les collectivités locales. IBM a aussi choisi d'installer des serveurs en France pour mieux vendre ses services de cloud computing.
Chez Microsoft France, on assume cette stratégie d'intégration. Une nécessité pour se défaire de son image de grand méchant loup américain. Il a fallu s'intégrer dans l'écosystème français, reconnaît le groupe, avec par exemple un soutien massif aux start-ups tricolores, ou encore, plus symboliquement, avec son imposant vaisseau amiral construit aux portes de Paris.