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Emploi

Kem one: Montebourg rappelle "l'engagement du gouvernement"

Le tribunal de commerce de Lyon décidera du sort de Kem One le 12 décembre prochain.

Le tribunal de commerce de Lyon décidera du sort de Kem One le 12 décembre prochain. - -

En déplacement à Lyon, ce vendredi 4 octobre, le ministre du Redressement productif a voulu rassurer les salariés du groupe chimique, dont une partie est en redressement judiciaire.

Les salariés de Kem one peuvent compter sur l'engagement du gouvernement à leurs côtés. C'est en tout cas le message qu'a voulu faire passer Arnaud Montebourg, ce vendredi 4 octobre.

A Lyon, après avoir reçu pendant 45 minutes les syndicats du groupe à la préfecture du Rhône, le ministre du Redressement productif a assuré que "le Premier ministre Jean-Marc Ayrault sui(vai)t personnellement le déroulement du travail".

"Nous avons une stratégie qui n'a pas changé: conserver Kem One dans son intégralité et refuser toute vente à la découpe, et assurer une restructuration où nous ayons un groupe rentable sur la durée" assurant à Kem One "un avenir important pour la pétrochimie française", a-t-il dit.

"Donc nous construisons une solution avec l'ensemble des partenaires de la pétrochimie autour des différents sites de Kem One", a-t-il conclu, soulignant l'engagement des collectivités locales dans ce travail.

Verdict le 12 décembre

Selon les syndicats (CGT, CFDT, FO, CFE-CGC), cette rencontre a permis de confirmer les points qui semblent déjà acquis en vue de la reprise, notamment le fait qu'elle concernera l'ensemble des activités du groupe et ses 1.800 salariés, et pas seulement la partie amont (chlorochimie et PVC - 1.300 salariés), en redressement judiciaire depuis mars.

L'apurement des dettes auprès des grands créanciers (EDF, Arkema, Total notamment) est également réglé. Les quelque 1.200 petits créanciers auront eux à choisir, sous 45 jours, entre un remboursement de 30% en cash ou de 100% étalé sur dix ans. Le montant de ces dettes est estimé entre 50 et 90 millions d'euros.

Le tribunal de commerce de Lyon se prononcera le 12 décembre sur le choix ou non d'un repreneur.

Y. D. et AFP