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Pour Kering "la survie de La Redoute est en jeu"

Kering a rappelé qu'il n'y avait "pas d'autre repreneur pour l'entreprise".

Kering a rappelé qu'il n'y avait "pas d'autre repreneur pour l'entreprise". - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

L'ex-PPR a prévenu ce 19 mars les salariés de la société de VPC qu'il "ne continuerait pas à financer les pertes de La Redoute". Les syndicats ont jusqu'à jeudi pour signer un accord de plan social.

Face au refus des salariés de la Redoute, Kering fait monter la pression. Le conglomérat de François-Henri Pinault a prévenu, ce mercredi 19 mars, que les syndicats devaient signer l'accord de plan social, proposé par la nouvelle direction.

"La survie de La Redoute est en jeu", affirme Kering dans un communiqué ce mercredi. Le groupe doit financer le plan social annoncé par la nouvelle direction, et qui concerne 1.178 postes. Mais "Kering ne continuera pas à financer les pertes de la Redoute sans plan de transformation", prévient-il.

Mardi, les salariés, réunis en Assemblée générale, ont voté contre le plan social proposé par la nouvelle direction, lundi 17 mars au soir. Les syndicats espèrent obtenir des conditions de départs volontaires plus favorables.

Le protocole doit être signé avant jeudi 20 mars

La nouvelle direction prévoit des indemnités planchers de 20.000 euros par départ volontaire, contre 15.000 auparavant. Mais les syndicats réclament, eux, 40.000 euros.

"Kering a reversé le même dividende aux actionnaires pour 2013 (que pour 2012), 500 millions d'euros. L'argent est là, s'ils ne veulent pas le donner, il va falloir aller le chercher", avait expliqué Fabrice Peeter, délégué CGT.

Les syndicats ont jusqu'à jeudi 20 mars pour signer le protocole. A priori, la direction ne devrait pas proposer de nouveau plan d'ici là.

J.S avec agences