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L'activité manufacturière se redresse en France, mais moins que prévu

L'indice de l'activité du secteur manufacturier est à son plus haut niveau depuis 8 mois.

L'indice de l'activité du secteur manufacturier est à son plus haut niveau depuis 8 mois. - Philippe Huguen - AFP

Le PMI manufacturier s'établit à 49,2 points en janvier. Un bond par rapport à décembre, mais les analystes s'attendaient à 49,5 points.

L'activité du secteur manufacturier reprend un peu de vigueur. Elle s'est nettement redressée en janvier. L'indice PMI s'établit à 49,2 points contre 47,5 en décembre, a annoncé ce lundi 2 février la société Markit.

L'indice affiche "son plus haut niveau depuis huit mois", a souligné Markit dans un communiqué. Un niveau de 49,2 points signale "une très légère contraction du secteur", la barre des 50 points marquant la limite entre croissance et récession.

Néanmoins, ce redressement est un peu moins fort que prévu. En effet, il s'inscrit en-deçà de sa première estimation, qui se situait à 49,5, mais atteint son plus haut niveau depuis mai.

Le volume des nouvelles commandes diminue de nouveau, portant le recul à neuf mois consécutifs. La contraction étant la plus faible depuis mai. L'indice de l'emploi progresse pour atteindre son plus haut niveau depuis avril mais il reste sous la barre de 50 pour le dixième mois consécutif, ce qui signale un ralentissement des suppressions de postes.

Légère croissance en zone euro

En zone euro, l'activité manufacturière a enregistré une modeste croissance en janvier, mois marqué par une nouvelle baisse des prix consentie par les entreprises alors que la baisse l'euro ne s'est pas traduite par un bond des nouvelles commandes en provenance de l'international.

L'indice PMI manufacturier a ainsi remonté à 51, niveau identique à la première estimation, contre 50,6 en décembre. Cet indice est ainsi à un plus haut de six mois.

"Le secteur manufacturier de la zone euro semble vouloir sortir du marasme au début de l'année, mais le taux de croissance est resté désespérément faible, ce qui justifie la décision de la Banque centrale européenne (BCE) de passer à l'action", a estimé Chris Williamson, économiste chez Markit.

D. L. avec AFP