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Laurent Berger: "il faut passer à la vitesse supérieure sur la mobilisation pour l'emploi"

Laurent Berger était l'invité de BFMTV, ce lundi 27 janvier.

Laurent Berger était l'invité de BFMTV, ce lundi 27 janvier. - -

Invité de BFMTV ce lundi 27 janvier, le secrétaire général de la CFDT a réagi à la publication des chiffres de l'emploi pour l'année 2013. Il appelle "à doper l'économie" pour faire baisser et non plus seulement stabiliser le chômage.

Laurent Berger l'a une nouvelle fois répété. Que François Hollande ait échoué à inverser la courbe du chômage ne le préoccupe pas. "Le problème ce n'est ni les courbes ni les statistiques mais la réalité concrète vécue par des millions de chômeurs", a affirmé le leader de la CFDT. Ce dernier était invité à réagir à la publication des chiffres du chômage pour l'année 2013, ce lundi 27 janvier, sur BFMTV.

"Le chômage augmente moins vite mais ce que je retiens est qu'il augmente toujours". Et "la volonté de tous est que le chômage baisse, ce qui veut dire qu'il faut passer à la vitesse supérieure sur la mobilisation pour l'emploi".

"Un certain nombre de choses ont été faites" mais "il y a besoin d'aller plus loin", a-t-il, poursuivi. "C'est ce qui est devant nous avec le pacte de responsabilité".

"Aider les entreprises n'est pas un sujet tabou"

Laurent Berger a été d'ailleurs reçu ce lundi à Matignon pour faire part de ses revendications sur ce fameux pacte de responsabilité. Pour lui "la balle est dans le camp du patronat"'. "Aider les entreprise ce n'est pas un sujet tabou pour la CFDT, car l'entreprise, ce n'est pas que le patron" mais "cela exige que les contreparties soient respectées", a-t-il ajouté.

Il a évoqué la position de son syndicat qui consiste à demander des engagements de la part des entreprises "dans les branches, en termes d'embauche de jeunes, de développement de l'apprentissage, ainsi que des contreparties sur les classifications, sur les déroulement de carrière des salariés et sur l'investissement. Tout cela peut se mesurer par branche et non globalement", a-t-il insisté.

J.M.