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Emploi

Le salaire des cadres progresse légèrement en 2014

Le salaire des cadres ont augmenté de moins de 1% en 2014, selon Expectra.

Le salaire des cadres ont augmenté de moins de 1% en 2014, selon Expectra. - Philippe Huguen - AFP

Les cadres ont connu une progression timide de leur salaire en 2014, de moins de 1%, selon une étude d'une filiale du cabinet de recrutement Randstad, publiée ce lundi 1er septembre.

Les salaires des cadres ont continué à augmenter en 2014, de 0,9%. Mais cette augmentation faible génère l'inquiétude d'Expectra, la filiale du cabinet de recrutement Randstad, qui a réalisé cette étude publiée ce 1er septembre.

"Ce signal, certes positif, doit toutefois être nuancé. D'une part, la hausse de salaire est faible, d'autre part, elle s'inscrit dans un environnement économique hexagonal privé de moteur, où la croissance, de ce fait, ne décolle pas", estime Didier Gaillard, directeur général d'Expectra.

La hausse, si elle est supérieure à celle de 2013, est moindre par rapport aux années précédentes. La rétribution des cadres a en effet crû de 0,9%. Soit plus que le 0,5% de l'année précédente, mais loin derrière la progression des années 2012 (+2,4%) et 2011 (+2,9%), selon l'enquête, basée sur les salaires réels extraits de plus de 68.000 fiches de paie.

Les cadres commerciaux mieux lotis que les ingénieurs informaticiens

Pour Didier Gaillard, "grandes entreprises et PME n'ont souvent d'autre choix que d'adopter des politiques salariales prudentes, marquées du sceau de la maîtrise des coûts".

L'étude montre par ailleurs d'importantes disparités entre les secteurs. Les cadres issus du commerce (+5,6% pour les chefs de produit), de la finance (+4,5% pour les responsables comptabilité) ou de l'industrie (+3,8% pour les ingénieurs), sont mieux lotis que les autres.

A l'inverse, dans l'informatique et les télécoms, les salaires n'ont augmenté que de 0,7% en 2014, alors que le secteur affichait la meilleure revalorisation en 2013 (+1,8%).

Pour Expectra, spécialiste de l'intérim et du recrutement de cadres, cela est le résultat du manque de "marges de manoeuvre financières pour développer de nouveaux services et/ou produits".

N.G. avec AFP