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Emploi

L'emploi, "la seule priorité" pour François Hollande

François Hollande a présenté ses voeux aux acteurs de l'emploi et de l'entreprise, ce jeudi 17 janvier.

François Hollande a présenté ses voeux aux acteurs de l'emploi et de l'entreprise, ce jeudi 17 janvier. - -

Lors de ses voeux aux acteurs de l'économie, le président de la République s'est félicité du compromis trouvé entre les partenaires sociaux à propos de la sécurisation de l'emploi. Il a annoncé la tenue d'une nouvelle conférence sociale en juillet.

"Alors je fais confiance aux forces vives que vous êtes, pour que vive la France". Ce mot d’esprit de François Hollande, lors de ses vœux aux acteurs de l’économie, résume bien le mot d’ordre actuel : l’unité.

C’est ce qu’a réclamé le chef de l’Etat aux syndicats, patrons et salariés, jeudi 17 janvier au soir. Après une rapide allusion aux évènements dramatiques en cours au Mali et en Algérie, François Hollande a passé en revue l’ensemble des mesures prises depuis le début de son mandat, sans toutefois évoquer une seule seconde la question de la fiscalité.

L'accord sur l'emploi "fera date"

L’emploi a, bien entendu, été au cœur de son discours, et défini comme "la seule priorité". Dans cette optique, le président de la République s’est félicité du "compromis fructueux" passé entre les partenaires sociaux au sujet de la sécurisation de l’emploi. Il a ainsi confirmé que le Parlement "serait saisi en mars, pour retranscrire les grandes lignes" de cet accord dans une loi. Et même s’il "prend acte" du refus de certains syndicats de signer l’accord, il a estimé que ce dernier "ferait date", et s’est engagé à ce que le gouvernement le respecte "fidèlement".

Une nouvelle conférence sociale en juillet

Toujours en ce qui concerne les partenaires sociaux, François Hollande a annoncé la tenue d’une nouvelle conférence sociale en juillet 2013, un an après celle qui avait eu lieu dès son entrée en fonction : "avec le même objectif, préciser notre agenda, ouvrir les discussions, les négociations nécessaires entre partenaires sociaux, et indiquer le programme législatif du gouvernement", a-t-il indiqué.

Le chef de l’Etat a également abordé le dossier épineux des retraites. Avec peut être en ligne de mire, une modification de la réforme effectuée sous le mandat de Nicolas Sarkozy ? Il n’a, en tous cas, pas manqué de "tacler" son prédécesseur, estimant le déficit du régime des retraites à 20 milliards d’euros à l’horizon 2020, alors que la réforme était censée le ramener "à l’équilibre".

Yann Duvert