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Les 10 risques que craignent les entreprises en 2013

Quelle que soit la région où elles sont implantées, les entreprises craignent en premier lieu le ralentissement économique.

Quelle que soit la région où elles sont implantées, les entreprises craignent en premier lieu le ralentissement économique. - -

Le cabinet de gestion des risques Aon publie ce lundi 22 avril son étude semestrielle sur les entreprises et le risque. Le ralentissement économique demeure la première source d'inquiétude suivie de l'instabilité fiscale et juridique.

Les entreprises sont-elles suffisamment préparées aux risques qui planent sur leur activité ? Savent-elles les identifier ? Quelles menaces sont les plus réalistes selon elles ?

L'étude semestrielle du cabinet Aon, spécialisé dans la gestion des risques, paru ce 22 avril, répond justement à ces questions °. Elle présente également un classement des 10 risques et risques cachés auxquels elles font face.

Stephen Cross, président d'Aon Global Risk Consulting, note que "les entreprises du monde entier évaluent de manière étonnamment semblables les risques auxquels elles sont confrontées", indépendamment des diverses zones géographiques dont elles sont originaires. Ce qui montre bien l'interdépendance de l'activité économique mondiale.

Les entreprises considèrent en premier lieu comme un risque pesant sur leur activité le ralentissement économique. Vient en second les changements de lois et de règles, puis, en troisième, la concurrence grandissante. Un top trois composé de risques de nature systémique.

Les risques et incertitudes politiques font leur apparition à la dixième place du classement pour la première fois cette année, et devraient atteindre la sixième place en 2016, d'après les projections d'Aon. Le cabinet explique ce phénomène par l'augmentation des guerres civiles et des conflits sociaux dans le monde.

Certains risques sont par ailleurs sous-estimés, selon le cabinet. Les attaques informatiques ne sont par exemple que la 16ème préoccupation des entreprises. Et, en dépit de l'impact sur les revenus de la perte de brevets dans le secteur pharmaceutique, ou dans celui des télécommunications, la perte de propriété intellectuelle figure seulement à la 30ème place du classement. Enfin, le financement du système de retraite ne les inquiète que modérément : c'est la 47 entrée.

Aon note une baisse importante de la préparation au risque de la plupart des répondants au sondage. Parmi les 18 industries représentées dans l'enquête, seules la pharmacie, la biotechnologie et les transports non-aériens ont maintenu ou augmenté leur niveau de préparation au risque.

° 1.415 entreprises de 70 pays de toutes les régions du monde ont répondu aux questions au quatrième trimestre 2012.

Nina Godart