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Emploi

Michel Sapin: "on s'oriente vers une stabilisation du chômage en 2013"

Michel Sapin, le ministre du Travail, est resté prudent ce 26 janvier sur l'inversion de la courbe du chômage

Michel Sapin, le ministre du Travail, est resté prudent ce 26 janvier sur l'inversion de la courbe du chômage - -

A la veille de la publication des chiffres définitifs des demandeurs d'emploi pour 2013, le ministre du Travail a simplement affirmé que le chômage a été "stabilisé" l'an dernier. Mais il n'a pas voulu évoquer l'inversion de la courbe promise par François Hollande.

Comme il l'avait déjà confié, vendredi 24 janvier, sur BFMBusiness, Michel Sapin, le ministre du Travail, est resté prudent, ce dimanche 26 janvier, sur le bilan du chômage à la veille de la publication des chiffres définitifs des demandeurs d'emploi pour 2013.

" L'année 2013 aura été une année de bataille menée avec efficacité". " On s'oriente vers une stabilisation du chômage", a-t-il déclaré sur Europe 1. Mais il a refusé d'évoquer une inversion de la courbe du chômage promise par le chef de l'Etat. En revanche, il s'est félicité que "le chomage des jeunes recule depuis 8 mois".

Il a contesté les chiffres de l'Unédic annonçant 60.000 nouveaux chômeurs en 2014, rappelant que pour 2013, l'Assurance-chômage avait au départ annoncé une forte hausse du chômage, qui ne se vérifierait donc pas.

Emplois aidés et emplois privés

Michel Sapin a une nouvelle fois défendu les emplois aidés qui ont permis la stabilisation du chômage en l'absence de croissance suffisante en 2013. "Les emplois aidés et les emplois privés sont complémentaires", a-t-il estimé.

Durant le 1er semestre 2014, le gouvernement poursuivra son effort en matière de contrats aidés, a confié Michel Sapin. Mais pour immédiatement affirmer: "l'économie française doit prendre le relais de la création d'emplois (aidés ndlr), c'est comme cela que le chômage recule".

Une façon pour lui de contester la thèse du changement de ligne politique de François Hollande avec son pacte de responsabilité qui privilégie l'offre. "La production, ce n'est pas libérale, ce sont les salariés", a-t-il lancé.

P.C (texte) et Alexandra Paget (vidéo)