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Rio Tinto : Montebourg dément vouloir nationaliser

Le ministre du Redressement productif ne baisse pas les bras quant à la nationalisation éventuelle de sites menacés de fermeture

Le ministre du Redressement productif ne baisse pas les bras quant à la nationalisation éventuelle de sites menacés de fermeture - -

D’après Le Monde daté du jeudi 13 décembre, le ministre du Redressement productif envisagerait de ressortir l’arme de la nationalisation pour empêcher Rio Tinto de fermer une usine en Savoie. Ce que ce dernier dément, ce mercredi.

Cette fois, il n’est pas question d’acier, mais d’aluminium. L’industriel visé n’est plus ArcelorMittal, mais Rio Tinto. Et l’usine en danger n’est plus à Florange en Moselle, mais Saint-Jean-de-Maurienne, en Savoie, menacée de fermeture selon Le Monde daté du jeudi 13 décembre. Selon le quotidien, la solution que proposerait le ministre du Redressement productif, elle, est toujours celle de la nationalisation. 

Arnaud Montebourg a formellement démenti cette information ce 12 décembre. Une telle initiative serait intervenue dix jours après le désaveu de ce dernier par Jean-Marc Ayrault, qui a refusé de nationaliser Florange pour passer un accord controversé avec Lakshmi Mittal. Ce choix avait fait apparaître au grand jour les divergences entre le Premier ministre et son ministre.

L'avenir de l'usine lié au prix de l'électricité

Selon Le Monde, Bercy étudierait la faisabilité d'une nationalisation et Arnaud Montebourg serait disposé à brandir à nouveau cette menace dans les discussions avec le groupe d’aluminium anglo-australien.

Rio Tinto est actuellement en négociation avec EDF pour obtenir de meilleurs tarifs d’énergie. Le contrat actuel avec l’énergéticien pour l’alimentation de l’usine savoyarde arrive à échéance au printemps 2014. Or le groupe anglo-canadien a menacé de fermer l'usine s'il n'obtenait pas un prix satisfaisant et qu’il ne trouvait pas de repreneurs.

Rio Tinto a également annoncé le 21 novembre la suppression potentielle de 148 postes en France, ce qu’Arnaud Montebourg avait qualifié de "pas acceptable en l'état".

Nina Godart et avec agences