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Philips: 230 emplois français menacés, une usine bientôt fermée

La plateforme parisienne de Philips n'est pas concernée par ces mesures.

La plateforme parisienne de Philips n'est pas concernée par ces mesures. - Flickr cc - Francis Chuwa

La direction de la branche éclairage du groupe néerlandais entend fermer le site de Lamotte-Beuvron et réorganiser celui de Miribel.

Philips pourrait 230 emplois dans ses deux derniers sites de production d'éclairage en France, dont celui de Lamotte-Beuvron (Loir-et-Cher), voué à fermer. C'est en tous cas ce qu'a affirmé jeudi à l'AFP une source syndicale.

Selon cette source, la direction de la branche éclairage du groupe (Philips Lighting) a annoncé le 24 août aux représentants du personnel la fermeture de ce site employant 89 salariés, ainsi que la réorganisation de celui de Miribel (Ain), où 142 postes (sur 260) doivent être supprimés pour être délocalisés en Pologne et en Espagne.

Les salariés "choqués"

À Miribel, "toute la production sera arrêtée, il ne restera que le service innovation et le bureau d'études", a-t-elle ajouté. Selon la source, la plateforme logistique située en banlieue parisienne n'est pas touchée par ce plan social.

La direction a mis en avant la nécessité de "sauvegarder sa compétitivité" et évoqué un possible plan de départs volontaires, selon le représentant syndical.

Sur les deux sites, "les salariés sont choqués" et "attendent clairement que l'on se batte pour obtenir des indemnités supra-légales de licenciement à la hauteur des précédents plans". "Pour le moment, l'entreprise propose le minimum légal", selon la source.

Nouvelle réunion ce vendredi

La restructuration fera l'objet d'un nouveau Comité central d'entreprise (CCE) extraordinaire, vendredi, au siège de l'entreprise à Suresnes (Hauts-de-Seine).

Au cours de cette réunion, qui lancera officiellement le processus d'information-consultation, le CCE désignera un expert, et un planning de négociations sur les mesures d'accompagnement des salariés doit être fixé, a précisé la source. Compte-tenu du nombre de postes concernés, la procédure durera trois mois.

Pour le site de Lamotte-Beuvron, "ils doivent chercher un repreneur, comme l'oblige la loi Florange", a précisé le représentant syndical.

A.R. avec AFP