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La reprise de Fagor suspendue au rachat de ses marques

L'examen des offres de reprises françaises est retardé par la procédure de vente des marques de la maison-mère espagnole de Fagor.

L'examen des offres de reprises françaises est retardé par la procédure de vente des marques de la maison-mère espagnole de Fagor. - -

Tant que la cession des marques détenues par la maison-mère de Fagor-Brandt n'est pas finalisée, les offres de reprises des sites français ne peuvent être examinées. L'audience prévue jeudi devrait donc être repoussée.

L'examen des offres de reprise du fabricant d'électroménager, prévu jeudi au tribunal de commerce de Nanterre, devrait être repoussé, selon Reuters ce 25 février. En cause: la procédure de rachat des marques de la maison-mère espagnole qui n'est toujours pas clause.

Outre sa marque éponyme, l'Espagnole Fagor détient notamment Brandt, De Dietrich, Sauter ou encore Vedette. Les offres de reprises des sites de Fagor-Brandt, la filiale française, ne peuvent être examinées sans savoir quel portefeuille va rester entre ses mains.

Une trésorerie insuffisante pour tenir?

De quoi inquiéter les 1.800 salariés français du groupe placé en redressement judiciaire en novembre. Les représentants syndicaux estiment que la procédure de cessions des marques pourrait encore durer trois semaines. Et ils redoutent que Fagor ne dispose pas de suffisamment de trésorerie pour tenir jusque-là.

Deux scénarios sont donc envisagés pour jeudi: soit le tribunal juge que Fagor a suffisamment de liquidités, auquel cas il prolonge la période d'observation, soit il place l'entreprise en liquidation avec poursuite de l'activité, explique un délégué syndical.

L'offre de reprise la plus large en France est celle de l'Algérien Cevital, qui promet de garder 1.200 salariés et quatre sites français.

N.G. avec Reuters