Retraites: Ayrault ne veut pas y aller "à la hussarde"

Après avoir rencontré les partenaires sociaux, Jean-Marc Ayrault s'est exprimé depuis Matignon, lundi 13 mai. Il a réaffirmé que le gouvernement ne cèderait pas à l'urgence dans ce dossier très sensible.

Avant la grande conférence sociale de juillet prochain, où il sera notamment question de la réforme des retraites, Jean-Marc Ayrault a reçu l'ensemble des partenaires sociaux, lundi 13 mai.

Le Premier ministre s'est ensuite exprimé pour, une nouvelle fois, définir la ligne de conduite du gouvernement. Il a notamment répété que ce dernier avait "la volonté de prendre les problèmes à bras le corps", sans pour autant "y aller à la hussarde".

"Sur l'avenir de la protection sociale et plus particulièrement des retraites, je vais être très clair : certains pensent que le gouvernement voudrait aller vite, à la hussarde, il n'en est absolument pas question. En juin nous disposerons de scénarios (...) et à la conférence sociale, nous aurons toutes les options possibles", a affirmé le chef du gouvernement.

"Ni urgence, ni diktat"

"Il n'y pas là, de notre part, urgence ou diktat. Il y a volonté de prendre les problèmes à bras-le-corps, de les traiter avec une méthode qui est celle du dialogue social", a-t-il poursuivi.

Le Premier ministre a aussi indiqué que les échanges lors de cette conférence "porteront sur la relance de notre économie, nos investissements, l'emploi".

Parmi les "nouveaux chantiers ouverts" figurera notamment la réforme de la formation professionnelle. "L'objectif c'est de mobiliser d'abord en faveur des demandeurs d'emploi, des jeunes, des salariés les moins qualifiés" et de travailler sur les "filières d'avenir", pour lesquelles "le gouvernement va engager des programmes d'investissements", selon le Premier ministre.

Y. D.