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Retraites: Touraine défend un projet concernant "toutes les générations"

Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, a ouvert le débat à l'Assemblée sur la réforme des retraites. Il doit durer une semaine.

Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales, a ouvert le débat à l'Assemblée sur la réforme des retraites. Il doit durer une semaine. - -

La ministre des Affaires sociales a ouvert le débat sur le réforme des retraites, ce lundi 7 octobre à l'Assemblée nationale. Elle a défendu un projet de loi qui, selon elle, s'inscrit dans la durée.

En ouvrant le débat sur la réforme des retraites à l'Assemblée nationale, ce lundi 7 octobre, Marisol Touraine s’est voulue rassurante.

La ministre des Affaires sociales a en effet affirmé que le projet de loi prenait en compte "toutes les générations", des jeunes actifs aux actuels retraités.

Elle a notamment assuré que le gouvernement avait voulu s'inscrire "dans un horizon long, pour rompre avec les tentatives de colmatage et de rafistolage passées", critiquant la politique de l’actuelle opposition.

2,15 euros de plus par mois pour un Smicard

Malgré l'augmentation de la durée de cotisation à 43 ans en 2035, Marisol Touraine veut voir le verre à moitié plein.

Ainsi, grâce à l'allongement de l'espérance de vie, "les jeunes générations bénéficieront d'une durée de retraite au moins égale à celle de leurs aînés. Cette durée sera même de deux ans plus longue pour les jeunes de 25 ans aujourd'hui, d'une année pour ceux de 35 ans", a-t-elle calculé.

Chiffrant les efforts demandés, elle a estimé l'augmentation de cotisation "à 2,15 euros par mois pour un salarié gagnant le Smic l'année prochaine, 3,50 euros pour celui qui gagne 2.500 euros". Quant au report au 1er avril de la hausse des retraites, il ne coûtera aux intéressés que "quelques euros par mois pendant six mois".

Pour les plus jeunes, la ministre a de nouveau indiqué que le gouvernement serait "attentif" aux propositions des députés sur la prise en compte des stages, à condition de respecter deux verrous: "pas de validation sans cotisation, pas de banalisation des stages au regard des contrats de travail".

Y. D.